[Topic Grêves] SNCF, RATP, justice et autres...


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PARIS (AFP) - Le gouvernement entame mercredi avec la CGT et la CFDT une nouvelle série de discussions sur les régimes spéciaux de retraite, alors que les syndicats de cheminots et de la RATP agitent la menace d'une grève en novembre et pourraient être rejoints par le secteur de l'énergie.

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Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, reçoit mercredi les délégations de la CFDT (16H30) et de la CGT (18H15), puis les autres confédérations jeudi et vendredi, après avoir rencontré lundi les dirigeants des principales entreprises concernées (SNCF, EDF, GDF, etc.).

Après la journée de grève du 18 octobre, qui a rencontré un franc succès, le ministre va tenter d'apaiser les craintes syndicales, sans rien lâcher sur la principale disposition du projet de réforme, l'alignement sur 40 annuités de cotisation des régimes spéciaux d'ici 2012, jugé "non négociable".

Lundi, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a esquissé des pistes de discussions pour éviter le blocage. La confédération serait ainsi "favorable aux 40 ans" de cotisation pour les salariés de ces entreprises, contre 37,5 années aujourd'hui, à condition que la réforme prévoit un "étalement" de son application.

M. Chérèque a également demandé plus de "temps" pour mettre en place le système de décote, qui prévoit, à partir de 2010, une baisse du montant de la pension pour un salarié n'ayant pas cotisé le nombre d'années requises.

Enfin, le dirigeant cédétiste a souligné qu'il fallait aborder la question de la "pénibilité", "rayée de la carte" du projet de réforme du gouvernement, et intégrer les primes au salaire dans le calcul des pensions car, à défaut, les retraites de ces salariés seront "plus basses".

Du contenu de ces discussions devrait dépendre l'éventuelle tenue d'une nouvelle journée de grève des cheminots en novembre pour défendre les régimes spéciaux, dont bénéficient 500.000 cotisants et 1,1 million de retraités de la SNCF, RATP, EDF, GDF, des mines, de la marine ou encore de la Comédie française ou du Parlement.

Les huit syndicats de cheminots (CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, FO, Fgaac, Sud Rail et Unsa), à l'origine de la grève massive de jeudi dernier à la SNCF, se sont engagés lundi à "décider d'un mouvement de grève qui pourrait être reconductible à la mi-novembre" si le cadrage gouvernemental de cette réforme "n'est pas revu".

Ce nouveau mouvement des cheminots pourrait "converger" avec celui des fonctionnaires, dont les enseignants, en grève le 20 novembre pour l'emploi et les salaires, a prévenu la CGT, alors que la CFDT a d'ores et déjà mis en garde contre tout "mélange des mouvements".

Le trafic SNCF, resté perturbé sur certaines lignes en raison des divergences qui avaient marqué les suites immédiates de la grève de jeudi, sera "totalement normal sur l'ensemble du réseau francilien dès le début du service mercredi matin", a assuré la direction.

Du côté de la RATP, six syndicats sur huit - CGT, CFDT, Sud, FO, Indépendants et CFTC - ont eux aussi décidé de se revoir le 31 octobre pour décider d'un éventuel mouvement "à la mi-novembre", qui pourrait être "plus long" que celui du 18 octobre.

Les cinq fédérations représentatives de l'énergie se réunissaient elles aussi mardi soir pour décider des suites à donner au mouvement du 18 octobre, très suivi à EDF et GDF.

font exprès de vouloir faire des grèves quand je prévois de rentrer en france ces glands ? [:keats:3]

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PARIS (AFP) - Le gouvernement entame mercredi avec la CGT et la CFDT une nouvelle série de discussions sur les régimes spéciaux de retraite, alors que les syndicats de cheminots et de la RATP agitent la menace d'une grève en novembre et pourraient être rejoints par le secteur de l'énergie.

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Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, reçoit mercredi les délégations de la CFDT (16H30) et de la CGT (18H15), puis les autres confédérations jeudi et vendredi, après avoir rencontré lundi les dirigeants des principales entreprises concernées (SNCF, EDF, GDF, etc.).

Après la journée de grève du 18 octobre, qui a rencontré un franc succès, le ministre va tenter d'apaiser les craintes syndicales, sans rien lâcher sur la principale disposition du projet de réforme, l'alignement sur 40 annuités de cotisation des régimes spéciaux d'ici 2012, jugé "non négociable".

Lundi, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a esquissé des pistes de discussions pour éviter le blocage. La confédération serait ainsi "favorable aux 40 ans" de cotisation pour les salariés de ces entreprises, contre 37,5 années aujourd'hui, à condition que la réforme prévoit un "étalement" de son application.

M. Chérèque a également demandé plus de "temps" pour mettre en place le système de décote, qui prévoit, à partir de 2010, une baisse du montant de la pension pour un salarié n'ayant pas cotisé le nombre d'années requises.

Enfin, le dirigeant cédétiste a souligné qu'il fallait aborder la question de la "pénibilité", "rayée de la carte" du projet de réforme du gouvernement, et intégrer les primes au salaire dans le calcul des pensions car, à défaut, les retraites de ces salariés seront "plus basses".

Du contenu de ces discussions devrait dépendre l'éventuelle tenue d'une nouvelle journée de grève des cheminots en novembre pour défendre les régimes spéciaux, dont bénéficient 500.000 cotisants et 1,1 million de retraités de la SNCF, RATP, EDF, GDF, des mines, de la marine ou encore de la Comédie française ou du Parlement.

Les huit syndicats de cheminots (CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, FO, Fgaac, Sud Rail et Unsa), à l'origine de la grève massive de jeudi dernier à la SNCF, se sont engagés lundi à "décider d'un mouvement de grève qui pourrait être reconductible à la mi-novembre" si le cadrage gouvernemental de cette réforme "n'est pas revu".

Ce nouveau mouvement des cheminots pourrait "converger" avec celui des fonctionnaires, dont les enseignants, en grève le 20 novembre pour l'emploi et les salaires, a prévenu la CGT, alors que la CFDT a d'ores et déjà mis en garde contre tout "mélange des mouvements".

Le trafic SNCF, resté perturbé sur certaines lignes en raison des divergences qui avaient marqué les suites immédiates de la grève de jeudi, sera "totalement normal sur l'ensemble du réseau francilien dès le début du service mercredi matin", a assuré la direction.

Du côté de la RATP, six syndicats sur huit - CGT, CFDT, Sud, FO, Indépendants et CFTC - ont eux aussi décidé de se revoir le 31 octobre pour décider d'un éventuel mouvement "à la mi-novembre", qui pourrait être "plus long" que celui du 18 octobre.

Les cinq fédérations représentatives de l'énergie se réunissaient elles aussi mardi soir pour décider des suites à donner au mouvement du 18 octobre, très suivi à EDF et GDF.

font exprès de vouloir faire des grèves quand je prévois de rentrer en france ces glands ? [:keats:3][/quotemsg]

On veut pas que tu rentres c'es tout :o

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PARIS - Le ministre du Travail Xavier Bertrand a entamé mercredi une nouvelle phase de consultations sur la réforme des régimes spéciaux, sans parvenir à trouver un terrain d'entente avec ses premiers interlocuteurs syndicaux, alors que plane la menace d'une grève reconductible à la RATP et à la SNCF à partir de la mi-novembre.

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Le ministre a entamé ce nouveau round de consultations avec les syndicats en recevant mercredi en fin d'après-midi, tour à tour, la CFDT puis la CGT.

"On est déçus. Le gouvernement n'a visiblement pas encore pris la mesure de ce qu'a été la grève du 18 octobre. Nous considérons qu'une véritable négociation en toute transparence doit s'ouvrir sur le cadre général de cette réforme avant les discussions en entreprise", a déclaré le porte-parole de la délégation CGT, Jean-Christophe le Duigou, en sortant du bureau du ministre, mercredi dans la soirée.

"Cette méthode de consultation est insuffisante. On va finir par croire que le gouvernement cherche à diviser les organisations syndicales", a-t-il ajouté.

Reçu quelques heures plus tôt, le porte-parole de la CFDT, Jean-Louis Malys, a expliqué qu'il n'y avait pas "de nouvelle proposition" du gouvernement.

"Nous avons eu une rencontre vive, franche mais constructive. Le gouvernement connaît nos positions, c'est-à-dire comment on corrige la pénibilité, le niveau des pensions, et comment on étale la montée en charge de la réforme. On attend maintenant que le gouvernement bouge avant les rencontre intersyndicales du 31 octobre et modifie son document d'orientation", a-t-il ajouté. Pour M. Malys, "on est dans une logique de négociation, mais nous n'excluons pas les actions".

Le porte-parole de la CFDT a rappelé que son organisation ne "bataillera pas sur le passage à 40 ans". "On sait que le gouvernement ne lâchera pas sur ce point. Alors soit on s'y oppose frontalement, soit on essaie d'obtenir des compensations. Le problème, c'est qu'il y a des points durs, des obstacles. On attend que le ministre lève ces obstacles".

Le ministre du Travail doit recevoir les autres syndicats d'ici à vendredi. Il rencontrera notamment l'UNSA jeudi matin, puis FO vendredi dans la journée.

Ces discussions sont placées sous la menace d'une grève reconductible. Les syndicats de la RATP d'un coté, ceux de la SNCF de l'autre, se réuniront le 31 octobre pour "étudier les réponses du gouvernement" et décider d'un éventuel mot d'ordre pour un mouvement dur.

Les syndicats de l'énergie, qui représentent notamment les agents d'EDF et de GDF, également bénéficiaires des régimes spéciaux, se réuniront le même jour avec, là encore, la menace d'un nouveau "temps fort" de mobilisation. AP

aller vous avez le droit de faire grève les 2 premières semaines de novembre, mais pas plus, sinon fessée cul nu et au lit :o

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PARIS - Alors que le ministre du Travail Xavier Bertrand mène une nouvelle série de consultations sur la réforme des régimes spéciaux de retraite, les directions de la RATP et de la SNCF tentent d'éviter un nouveau conflit et une grève illimitée à la mi-novembre, en proposant de rencontrer des organisations syndicales des deux entreprises en début de semaine prochaine.

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La direction de la RATP a confirmé jeudi à l'Associated Press qu'une telle invitation était lancée en direction des syndicats pour une rencontre qui devrait se tenir, selon la CGT, lundi après-midi. De son coté, la direction de la SNCF a expliqué à l'Associated Press qu'elle travaillait sur un "projet similaire".

Une telle initiative pourrait fissurer un peu plus un front syndical qui montre des signes de faiblesse, alors que les organisations de cheminots comme celles de la RATP doivent se réunir le 31 octobre pour décider d'une éventuelle grève illimitée à partir de la mi-novembre.

L'UNSA et la CGC pourraient se rendre aux rencontres proposées, alors que les autres syndicats, dans les deux entreprises, ont affirmé dans des communiqués communs, lundi et mardi dernier, qu'il n'y aurait aucune négociation tant que le cadre général de la réforme fixé par le gouvernement n'aurait pas évolué.

Reçu jeudi matin par le ministre du Travail, le secrétaire général de l'UNSA, Alain Olive, a expliqué à l'AP que son organisation avait officiellement demandé à rencontrer la direction de la RATP. M. Olive a précisé qu'il était "prêt à la négociation" à condition que "tous les paramètres soient sur la table" entre les grandes lignes de la réforme tracée par le gouvernement et les pistes de discussion laissées à l'entreprise.

"Si les directions ouvrent des négociations avant la mi-novembre, nous sommes prêts à y aller. Si pour défendre les intérêts des salariés il faut aller à la négociation, on ira. Nous ne sommes pas dans une démarche de mobiliser pour mobiliser", a déclaré la porte parole de la CGC chargée des retraites, Danièle Karniewicz, reçue par M. Bertrand jeudi après-midi.

Le ministre du Travail poursuit jusqu'à vendredi en fin d'après-midi ses rencontres avec les organisations syndicales. Ces discussions entamées mercredi restent pour l'heure toujours placées sous la menace d'une grève reconductible à la mi-novembre à la RATP et à la SNCF. Les fédérations de l'énergie menacent elles aussi d'organiser un nouveau "temps fort" de mobilisation à la même période

ALLER FAUT CONTINUER A FISSURER !!!

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faudrai savoir j'avais compris que c'était pour lancer des négociations

décidement je comprends plus rien au phénomène gréviste barbecul sur les voix ferrées[/quotemsg]Le cassage de burnes c'est la méthode.

L'obtention des négociations, le but.

Dommage que le but soit si difficilement atteignable sans cette méthode, sinon ça arrangerait pas mal de monde (si si, même chez les cheminots).

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PARIS (Reuters) - Des syndicats de la RATP devraient lancer mardi soir un mot d'ordre de grève reconductible pour la défense des régimes spéciaux de retraite à partir du 14 novembre, apprend-on de source syndicale.

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Les sept syndicats de la compagnie de transports parisienne doivent se réunir dans la soirée. Le 31 octobre, ils avaient différé leur décision car certains d'entre eux souhaitaient attendre d'éventuelles propositions nouvelles du gouvernement.

La première grève du 18 octobre dernier avait été très suivie à la RATP. Une nouvelle action des traminots parisiens s'ajouterait au mouvement déjà annoncé par six syndicats sur huit de la SNCF, qui commencera le 13 novembre à 20h00.

Une autre grève à EDF et GDF, programmée pour le 14 novembre, à l'initiative de la CGT, pourrait aussi être durcie dans la journée, les autres syndicats devant décider de rejoindre ou non le mot d'ordre.

diantre

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un syndicat (dont je tairrais le nom pour éviter les représailles) a proposé de faire simplement la grêve de la pince. C'est à dire, bornes ouvertes et pas de contrôle, mais trafic assuré en majeure partie!

L'objectif, se mettre dans la poche les usagers qui haïssent chaque fois un peu plus les syndicats et les fonctionnaires en général, parce qu'en France, on est pas à une généralisation près..

edit: évidemment, ça a pas intéressé les autres syndicats...

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