Topic CPE


Jooreixo

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Il y a toutefois un problème : il ne faut pas oublier les familles qui ne sont pas pauvres, qui sont même aisées et qui donc ne peuvent pas bénéficier de bourse mais qui, en même temps, ne sont pas richissimes et doivent trouver un moyen pour tout de même payer les études ! Quand en plus il y a plusieurs enfants qui les font en même temps, c'est le pompon.

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Et C'est pas faux, ils mettent ça en place maintenant comme ça il va y avoir de l'embauche à fond (forcément ça arrange l'employeur, il n'y auras pas de "licenciement abusif" l'employeur pour toujours dire que l'employé ne prend pas assez d'initiatives ou des conneries dans le genre, il ne faut pas se leurrer), et vu que les chiffres du chômage auront baissé, les gens vont se dire : "Ah dis-donc l'UMP fait du bon travail, on va voter pour eux tiens" comme-ça ils sont réelus, puis quelques temps après viendra la fin des periodes d'essai et les gens se retrouveront au chômage pour laisser la place a d'autres), joli calcul !

Les chiffres du chômage vont indéniablement baisser, mais pour quels genre d'emploi .... :/

Et pour ceux qui répondent, c'est mieux que rien du tout ! Je leur réponds, c'est faux, ce qui aurait été mieux c'est de laisser comme c'était avant ![/quotemsg]

euh... et Jésus dit: vous allez finir par vous aimez les uns les autres, putain de bordel de merde?

et dPm dit: vous allez finir par vous lire les uns les autres, putain de bordel de merde?

la période d'essai est de 1 mois (cf le site du PM). Maintenant pour se faire virer, la différence avec le CDI, c'est que le motif de licenciement n'a pas à être sur la lettre envoyée à l'employé. A la différence aussi, c'est que la compensation est en fonction de ce que t'as déjà fait: plus t'approches des 2 ans, plus tu aura une compensation proche de celle d'un CDI en cas de licenciement.

Concernant le licenciement, c'est les même motifs que pour les CDI qui sont jugés valables. Et pas un délit de sale gueule.

Donc, arrêtez avec cette putain de "période d'essai de 2 ans" qui n'est qu'une déformation des media et des syndicats/partis de l'opposition.

Je pense qu'il ya d'autres zones d'ombres à repprocher au CPE, notament sur l'après CPE.

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euh c'est pourtant une période d'essai de deux ans, cependant un mois ou l'on peut se faire virer sans motif..

apres le CPE on peut esperer un CDI mais c'est au jugement de l'employeur, s'il a envie de ne pas continuer le contrat et le faire devenir un CDI, ben on a plus qu'a partir.[/quotemsg]

ouais mais ce que je repproche à ceux qui parlent de "période d'essai de 2 ans" c'est qu'ils disent tous: "on peut se faire virer du jour au lendemain sans motif pendant 2 ans"

ce qui est faux. la durée du préavis s'allonge pour arriver au bout des 2 ans à la durée du CDI

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c'est un peu long. Mais il y a des passages intéressants.

un blog qui dit oui: http://ouiaucpe.blogmilitant.com/

un blog qui dit non: http://www.stopcpe.net/cpe/

AMENDEMENT N° 3 Rect.

présenté par

le Gouvernement

----------

ARTICLE ADDITIONNEL

APRÈS L'ARTICLE 3, insérer l'article suivant :

I. - Les employeurs qui entrent dans le champ du premier alinéa de l'article L. 131-2 du code du travail peuvent conclure, pour toute nouvelle embauche d'un jeune âgé de moins de 26 ans, un contrat de travail dénommé « contrat première embauche ».

L'effectif de l'entreprise doit être supérieur à vingt salariés dans les conditions définies par l'article L. 620-10 du code du travail.

Un tel contrat ne peut être conclu pour pourvoir les emplois mentionnés au 3° de l'article L. 122-1-1 du code du travail.

II. - Le contrat de travail défini au I est conclu sans détermination de durée. Il est établi par écrit.

Ce contrat est soumis aux dispositions du code du travail, à l'exception, pendant les deux premières années courant à compter de la date de sa conclusion, de celles des articles L. 122-4 à L. 122-11, L. 122-13 à L. 122-14-14 et L. 321-1 à L. 321-17 de ce code.

La durée des contrats de travail, y compris des missions de travail temporaire, précédemment conclus par le salarié avec l'entreprise dans les deux années précédant la signature du contrat première embauche, ainsi que la durée des stages réalisés au sein de l'entreprise sont prises en compte dans le calcul de la période prévue à l'alinéa précédent.

Ce contrat peut être rompu à l'initiative de l'employeur ou du salarié, pendant les deux premières années courant à compter de la date de sa conclusion, dans les conditions suivantes :

1° La rupture est notifiée par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ;

2° Lorsque l'employeur est à l'initiative de la rupture et sauf faute grave ou force majeure, la présentation de la lettre recommandée fait courir, dès lors que le salarié est présent depuis au moins un mois dans l'entreprise, un préavis. La durée de celui-ci est fixée à deux semaines, dans le cas d'un contrat conclu depuis moins de six mois à la date de la présentation de la lettre recommandée, et à un mois dans le cas d'un contrat conclu depuis au moins six mois ;

3° Lorsqu'il est à l'initiative de la rupture, sauf faute grave, l'employeur verse au salarié, au plus tard à l'expiration du préavis, outre les sommes restant dues au titre des salaires et de l'indemnité de congés payés, une indemnité égale à 8 % du montant total de la rémunération brute due au salarié depuis la conclusion du contrat. Le régime fiscal et social de cette indemnité est celui applicable à l'indemnité mentionnée à l'article L. 122-9 du code du travail. À cette indemnité versée au salarié s'ajoute une contribution de l'employeur, égale à 2 % de la rémunération brute due au salarié depuis le début du contrat. Cette contribution est recouvrée par les organismes mentionnés au premier alinéa de l'article L. 351-21 du code du travail conformément aux dispositions des articles L. 351-6 et L. 351-6-1 du même code. Elle est destinée à financer les actions d'accompagnement renforcé du salarié par le service public de l'emploi en vue de son retour à l'emploi. Elle n'est pas considérée comme un élément de salaire au sens de l'article L. 242-1 du code de la sécurité sociale.

Toute contestation portant sur la rupture se prescrit par douze mois à compter de l'envoi de la lettre recommandée prévue au 1°. Ce délai n'est opposable aux salariés que s'il en a été fait mention dans cette lettre.

Par exception aux dispositions du deuxième alinéa, les ruptures du contrat de travail envisagées à l'initiative de l'employeur sont prises en compte pour la mise en œuvre des procédures d'information et de consultation régissant les procédures de licenciement économique collectif prévues au chapitre Ier du titre II du livre III du code du travail.

La rupture du contrat doit respecter les dispositions législatives et réglementaires qui assurent une protection particulière aux salariés titulaires d'un mandat syndical ou représentatif.

En cas de rupture du contrat, à l'initiative de l'employeur, au cours des deux premières années, il ne peut être conclu de nouveau contrat première embauche entre le même employeur et le même salarié avant que ne soit écoulé un délai de trois mois à compter du jour de la rupture du précédent contrat.

Le salarié titulaire d'un contrat première embauche peut bénéficier du congé de formation dans les conditions fixées par les articles L. 931-13 à L. 931-20-1 du code du travail.

Le salarié titulaire d'un contrat première embauche peut bénéficier du droit individuel à la formation prévu à l'article L. 933-1 du code du travail prorata temporis, à l'issue d'un délai d'un mois à compter de la date d'effet du contrat. L'organisme paritaire agréé mentionné à l'article L. 931-16 de ce code assure la prise en charge des frais de formation, de transport et d'hébergement ainsi que de l'allocation de formation due à ce salarié.

L'employeur est tenu d'informer le salarié, lors de la signature du contrat, des dispositifs interprofessionnels lui accordant une garantie et une caution de loyer pour la recherche éventuelle de son logement.

III. - Les travailleurs involontairement privés d'emploi, aptes au travail et recherchant un emploi au sens de l'article L. 351-1 du code du travail, ayant été titulaires du contrat mentionné au I pendant une durée minimale de quatre mois d'activité ont droit, dès lors qu'ils ne justifient pas de références de travail suffisantes pour être indemnisés en application de l'article L. 351-3 du code du travail, à une allocation forfaitaire versée pendant deux mois.

Le montant de l'allocation forfaitaire ainsi que le délai après l'expiration duquel l'inscription comme demandeur d'emploi est réputée tardive pour l'ouverture du droit à l'allocation, les délais de demande et d'action en paiement, le délai au terme duquel le reliquat des droits antérieurement constitués ne peut plus être utilisé et le montant au-dessous duquel l'allocation indûment versée ne donne pas lieu à répétition sont ceux applicables au contrat nouvelles embauches.

Les dispositions de la section 4 du chapitre Ier du titre V du livre III du code du travail sont applicables à l'allocation forfaitaire.

Les dispositions de l'article L. 131-2, du 2° du I de l'article L. 242-13 et des articles L. 311-5 et L. 351-3 du code de la sécurité sociale ainsi que celles des articles 79 et 82 du code général des impôts sont applicables à l'allocation forfaitaire.

Cette allocation est à la charge du fonds de solidarité créé par la loi n° 82-939 du 4 novembre 1982 relative à la contribution exceptionnelle de solidarité en faveur des travailleurs privés d'emploi.

L'État peut, par convention, confier aux organismes mentionnés à l'article L. 351-21 du code du travail ou à tout organisme de droit privé la gestion de l'allocation forfaitaire.

Un accord conclu dans les conditions prévues à l'article L. 351-8 du code du travail définit les conditions et les modalités selon lesquelles les salariés embauchés sous le régime du contrat institué au I peuvent bénéficier de la convention de reclassement personnalisé prévue au I de l'article L. 321-4-2 du code du travail. À défaut d'accord ou d'agrément de cet accord, ces conditions et modalités sont fixées par décret en Conseil d'État.

EXPOSÉ SOMMAIRE

Pour traduire la priorité absolue que constitue l'emploi des jeunes pour le Gouvernement, le présent amendement institue un « contrat première embauche » qui est spécifiquement réservé aux jeunes de moins de vingt-six ans embauchés par des entreprises de plus de vingt salariés.

Le constat montre que les différentes politiques de l'emploi qui ont été menées jusqu'à ce jour sont restées de peu d'effet sur une précarité des jeunes générations qui n'est pas acceptable. Le taux de chômage des jeunes est de 23 % contre 9,6 % pour l'ensemble de la population, le taux s'élevant à 39 % pour les jeunes sans qualification. À la sortie de leurs études, il leur faut parfois attendre huit à onze ans avant de trouver un emploi stable. Ce n'est en effet qu'à l'âge moyen de 33 ans que le taux des jeunes bénéficiant d'un contrat à durée indéterminée rejoint le taux moyen de contrats à durée indéterminée en France.

Tout doit en conséquence être fait pour instituer un nouveau cadre juridique qui constitue une passerelle de la situation actuelle de précarité, concrétisée par des successions de stages, de contrats à durée déterminée très courts, de missions de travail temporaire et de périodes de chômage souvent non indemnisées, vers le contrat de travail à durée indéterminée de droit commun.

Tel est l'objet du « contrat première embauche » qui propose des droits nouveaux qui prennent en compte la situation spécifique des jeunes salariés.

C'est un contrat écrit à durée indéterminée qui, tout en relevant pour l'essentiel du code du travail et du droit conventionnel applicable, repose, pendant une période de consolidation de deux ans, sur un équilibre différent du contrat de droit commun. Au-delà de cette période, le contrat est entièrement soumis au régime de droit commun du contrat à durée indéterminée.

Cet équilibre propre à la période de consolidation repose, d'une part, sur un souci de sécurité juridique renforcé de nature à inciter les employeurs à embaucher de jeunes salariés, d'autre part, sur des droits nouveaux pour le salarié.

Pendant la période de consolidation, le contrat peut être rompu à l'initiative du salarié ou de l'employeur par lettre recommandée avec avis de réception. La contestation de la rupture se prescrit par douze mois à compter de sa notification, à la condition toutefois que le salarié en ait été avisé.

Les conditions de rupture respectent les prescriptions de l'ordre public social. Les prescriptions assurant par exemple la protection des salariés titulaires d'un mandat syndical ou représentatif sont applicables de même que celles censurant les licenciements reposant sur une cause illicite. Enfin, les licenciements éventuels sont comptabilisés dans le décompte des effectifs ouvrant la procédure de licenciement collectif.

Par ailleurs, sont institués des droits nouveaux au profit des jeunes salariés en matière de préavis, d'indemnité de licenciement, de droit individuel à la formation et de couverture renforcée du risque chômage.

Le préavis croît en fonction de l'ancienneté, il est de deux semaines pour une ancienneté inférieure à six mois et d'un mois pour une ancienneté comprise entre six mois et un an.

La rupture, à l'initiative de l'employeur pendant la période de consolidation, ouvre droit pour le salarié à une indemnité de 8 % du montant total de la rémunération brute due au salarié depuis la conclusion de son contrat. Cette indemnité n'est soumise ni à l'impôt sur le revenu ni à cotisations sociales. À cette indemnité s'ajoute une contribution de l'employeur égale à 2 % du montant de la rémunération brute versée depuis le début du contrat, recouvrée par les ASSEDIC et destinée à financer les actions d'accompagnement renforcé du salarié par le service public de l'emploi en faveur de son retour à l'emploi.

Par ailleurs, l'amendement assure au salarié dont le contrat a été rompu pendant la période de consolidation une couverture renforcée du risque chômage. Il permet aux salariés qui ne justifient pas de droits suffisants pour bénéficier de l'assurance chômage, de bénéficier d'une allocation forfaitaire, financée par l'État, de 16,40 € par jour pendant deux mois. Dans des conditions définies par les partenaires sociaux, ou à défaut par décret, le salarié pourra également prétendre au bénéfice de la convention de reclassement personnalisé instituée par la loi du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale en faveur des salariés qui ont fait l'objet d'un licenciement économique dans les entreprises de moins de 1 000 salariés.

Une innovation essentielle vise à prendre la période de stage ou toute autre période de travail ou de formation accomplie par le jeune dans l'entreprise dans le décompte de la période de consolidation correspondant à un contrat. Cette mesure s'inscrit dans la démarche engagée par le gouvernement visant à valoriser les stages en entreprise.

Le droit à la formation sera largement ouvert puisque le droit individuel à la formation, prévu par l'article L. 933-1 du code du travail, pourra être mobilisé dès la fin d'un délai d'un mois à compter de la signature du contrat.

Enfin, le jeune sera informé des dispositifs auxquels il peut avoir accès au titre du 1 % logement, afin de faciliter son accès à un logement autonome.

Ainsi, loin de contribuer à la précarisation des jeunes salariés, l'amendement ouvre en leur faveur une voie nouvelle qui, à la différence des contrats à durée déterminée ou les contrats de travail temporaire qui constituent à ce jour le lot commun de trop nombreux jeunes, a vocation à constituer une passerelle vers un emploi stable de droit commun.

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Le vade-mecum de l'UNEF pour le parfait mobilisateur étudiant (lemonde.fr)

Par Webloguer, jeudi 16 février 2006 à 11:19 - News - #37 - rss

Etre un agitateur de campus... ça s'apprend. Dans un document interne, l'UNEF, syndicat étudiant majoritaire, donne des conseils pratiques à ses militants pour mobiliser les étudiants contre le contrat première embauche (CPE).

"Si vous rappelez efficacement 1 500 personnes, vous aurez 150 personnes à l'AG (assemblée générale), donc pas de précipitation, une AG se prépare !", prévient l'UNEF. "Le mieux, c'est que (le président de séance) soit une personne de l'UNEF... Il est fondamental que cette personne sache s'imposer, qu'elle ait un sens politique de la situation, qu'elle sache où elle veut arriver à la fin de l'AG, qu'elle connaisse parfaitement la tête de toutes les autres forces, qu'elle soit assez intelligente pour gérer une liste d'inscrits..."

"ALLER PARLER AUX GAUCHISTES" Le document est émaillé de conseils pour tenir la séance. "Pour aider le camarade qui tient la présidence, il faut absolument un ou deux cadres qui soient chargés de gérer la salle, faire intervenir les camarades pour que l'UNEF ou des proches de l'UNEF interviennent dans notre sens, aller parler aux gauchistes ou droitiers pour les occuper et minimiser leur prise de parole, gérer tout événement perturbateur puisque celui qui est à la tribune ne peut pas le faire", met en garde le document. "Attention, les gauchistes vont vouloir voter la grève le plus tôt possible. Lorsque l'on vote la grève, il faut pouvoir l'organiser, donc il faut que l'AG soit massive. On ne vote pas la grève à 50, mais à 300", précise le texte.

Un peu plus loin, à propos de la commission action, chargée d'organiser les manifestations : "C'est la commission dans laquelle s'investissent le plus les gauchistes. Il faut donc la blinder pour ne pas se retrouver avec des occupations toutes les trois secondes." Quant à la commission presse, "dans l'idéal elle ne doit pas exister et c'est l'UNEF qui doit gérer cela". "Si insistance, précise le texte, bien mettre un mec de l'UNEF dans cette commission. Surtout ne jamais donner le fichier presse de l'UNEF à qui que ce soit."

Envoyé par mail aux responsables locaux de l'UNEF, ce document est décliné depuis un mois en une dizaine de fiches thématiques. Pour Bruno Julliard, président de l'UNEF, cette pratique n'a rien d'étonnant : "Les militants sont très demandeurs de conseils. La plupart n'ont jamais fait grève, au mieux ils se sont mobilisés en 2003 contre la réforme du LMD (licence-master-doctorat)."

Des néophytes qu'il convient d'aider jusqu'à la rédaction de... "l'appel à faire voter quand une AG est massive : "Nous, étudiants de XXX, réunis en assemblée générale le XXX, exigeons le retrait pur et simple du CPE..."" Reste à remplir les blancs.

Catherine Rollot Article paru dans l'édition du 16.02.06

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Je me permets ce petit up pour demander une confirmation : la première partie de ta première citation est l'extrait exacte, mot pour mot, du texte qui a été adopté ?

Si oui, j'en profite pour te demander ou tu l'as trouvé ? Sur google en faisant une recherche ou il y a un site où l'on peut consulter les dernières lois votées ?

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Je me permets ce petit up pour demander une confirmation : la première partie de ta première citation est l'extrait exacte, mot pour mot, du texte qui a été adopté ?

Si oui, j'en profite pour te demander ou tu l'as trouvé ? Sur google en faisant une recherche où il y a un site où l'on peut consulter les dernières lois votées ?[/quotemsg]

J'aurais du le marqué. C'est ce qu'un collègue m'a passé. Je ne sais pas où il l'a trouvé. Mais j'ai fait un C/C :)

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  • 2 weeks later...

Bon revenez ici les débatteux :o

Mon prof d'éco politique nous a donné un exemple assez flagrant:

Imaginez qu'une loi passe, disant que dès que vous sortez avec une fille (ou un homme), vous etes obligés de vous marrier avec, et que le seul moyen de la (le) quitter serait de divorcer, avec toute la paperasse et les emmerdes qui vont avec.

A partir de la, combien d'entre nous metterait leur virilité de coté et arreterait de draguer en boite etc? Pas mal je pense.

Remplacer maintenant la jeune fille par un jeune et mettez vous a la place d'un entrepreneur.

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Bon revenez ici les débatteux :o

Mon prof d'éco politique nous a donné un exemple assez flagrant:

Imaginez qu'une loi passe, disant que dès que vous sortez avec une fille (ou un homme), vous etes obligés de vous marrier avec, et que le seul moyen de la (le) quitter serait de divorcer, avec toute la paperasse et les emmerdes qui vont avec.

A partir de la, combien d'entre nous metterait leur virilité de coté et arreterait de draguer en boite etc? Pas mal je pense.

Remplacer maintenant la jeune fille par un jeune et mettez vous a la place d'un entrepreneur.[/quotemsg]

donc pour toi, les entrepreneurs sont plus frileux à l'embauche, parce qu'ils sont obligé de garder les gens sous peine qu'au cas où la personne ne corresponde pas, l'employeur soit obligé de passer par un licenciement difficile et couteux car abusif?

ou alors, j'ai rien compris à la métaphore.

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j'aurais plutot cru que c'était par rapport au licenciement dans le genre ou ils n'ont pas besoin de se justifier.. Enfin c'est ptet ce que vous vouliez dire :D

edit: quelqu'un sait exactement ce qu'est le 49.3?

re edit, j'ai trouvé un article qu'est pas de toute fraicheur mais qui m'a permi de comprendre ;)

Le Premier ministre a décidé mercredi 12 fevrier 2003 d'engager sa responsabilité devant l'Assemblée nationale dans le cadre de l'examen du projet de loi reformant les scrutins régional et européen. M. Raffarin s'est saisi de l'article 49-3 de la Constitution qui permet au gouvernement de faire adopter un texte de loi par l'Assemblée sans débat et en bloc. Dans ce cas, indique la Constitution, ce texte est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure est votée. Une motion de censure déposée par 163 députés sera débattue samedi 15 fevrier.

(14 février 2003)

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Mais non, mais non. Il faut attendre que les deux parties se mettent à discuter, fassent des propositions, et on pourra discuter des propositions faites. ^^

Mais c'est vrai que là, c'est bouché...

Sinon, j'ai lu un article très intéressant sur, non pas directement le CPE, mais les retombées que celà pourrait avoir en 2007 (über important !).

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C'est vrai que le 49-3 et la non-concertation des partenaires sociaux (MEDEF et syndicats), y a pas plus démocratique. :][/quotemsg]

le 49.3 est un article de la constitution. Une constitution établie par référendum sur proposition du président de la république (Charles de Gaulle en l'occurence.)

Il a été utilisé par un gouvernement réprésentant de la majorité législative élue au suffrage universel direct, choisit par un président élu au suffrage universel direct (et me sortez pas le "on a choisit le moins pire").

Donc, faut arrêter un peu de sortir l'anti-démocratique à tout bout de champs.

En revanche: les AGs où le vote se passe en petit comité (400 personnes maxi) et où les gens s'affichant Anti-blocage sont virés des amphis sans ménagements (Jussieu par exemple), là c'est une blague. (certain blocages restent heureusement légitimes comme à poitier où il y a eu un réel vote à bulletins.)

Et qu'est-ce qu'on voit? des universitées bloquées qui organisent de réels votes avec cartes d'étudiants comme Rennes 1 ou Bordeau 1 se retrouvent débloquées.... Enfin quand les votes peuvent être fait: exemple de Rennes 2 où les pro-blocages ont boïcoté le vote organisé par le directeur de l'université et où au bout de 15 minutes ils ont du annuler car c'était trop le bordel à cause notament des pro-blocages qui voulaient pas que ça se passe correctement, et des anti-blocages qui voulaient absolument voter.

Les syndicats étudiants qui se disent représentants des étudiants alors qu'ils fédère à peine 10% des étudiants, c'est une bonne blague aussi.

Les forums (STOPCPE.NET notament) où dès qu'un pro-CPE, anti-violence contre les CRS ou anti-blocage parle il est méprisé, insulté (faschiste, débile, tout y passe). Heureusement que tous ne sont pas comme ça d'ailleurs.

Effectivement dans ces quelques exemples il y a démocratie. C'est flagrant.

On peut contester l'usage même du 49.3, j'avoue que c'était pas futé, mais pas sa légitimité, ni celle du gouvernement.

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moi ce qui me fait marrer c'est que on entend parler des violences que sur paris, en tout cas sur la rochelle ya aucun débordement.

A poitiers les votes se fot vraiment pour tous ceux qui le souhaitent, chacun dis si oui ou non il est contre le blocus et c'es técris a chaque fois... Alors bon je sais pas ce qu'il en est ailleurs mais niveau démocratique par chez moi c'est respecté.

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moi ce qui me fait marrer c'est que on entend parler des violences que sur paris, en tout cas sur la rochelle ya aucun débordement.

A poitiers les votes se fot vraiment pour tous ceux qui le souhaitent, chacun dis si oui ou non il est contre le blocus et c'es técris a chaque fois... Alors bon je sais pas ce qu'il en est ailleurs mais niveau démocratique par chez moi c'est respecté.[/quotemsg]

A Rennes aussi il y a eu des affrontements. Et des voitures cassées.

A Marseilles aussi je crois qu'il y a eu quelques débordements.

Mais ça arrive principalement à Paris parce que, du fait du plus grand nombre, t'as plus de casseurs ou de gens potentiellement faiseur de bordel. Même si par exemple t'as 0.1% de casseurs, sur une manif de moindre importance, genre 2000 personnes, ben ils seront que 2. A Paris, t'as 200 000 personnes, donc ça fait 200 casseurs. (chiffres au hasard). Le nombre permet de garder un anonymat et une certaine impugnité (moins de chances de se faire choper forcément)

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Le problème avec les casseurs, c'est qu'on sait jamais d'où ils viennent. Est-ce que ce sont des jeunes d'extrême gauche ou des anarchistes venus radicaliser le mouvement ? Est-ce que ce sont des jeunes d'extrême-droite venu le discréditer ? Est-ce que ce sont des jeunes des banlieues venus casser du CRS ?

Un peu des 3...

Et dPm, j'ai pas dit que le 49-3 était anticonstitutionnel, mais plutôt antidémocratique. :P

Parce qu'une constitution votée il y a 50 ans, est-elle encore adaptée à notre société ? Vaste question. Mais on entend certaines voies demander une VIème république, et donc une VIème constitution. ;)

Pour la légitimité du gouvernement et du parlement, je préfère me taire. Je ne dirais donc rien du rôle des médias dans la grande campagne sécuritaire de 2002. :P

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Et dPm, j'ai pas dit que le 49-3 était anticonstitutionnel, mais plutôt antidémocratique. :P

Parce qu'une constitution votée il y a 50 ans, est-elle encore adaptée à notre société ? Vaste question. Mais on entend certaines voies demander une VIème république, et donc une VIème constitution. ;)

Pour la légitimité du gouvernement et du parlement, je préfère me taire. Je ne dirais donc rien du rôle des médias dans la grande campagne sécuritaire de 2002. :P[/quotemsg]

La constitution est effectivement peut-être dépassée.

Ca me fait penser aux gens hurlant que le gouvernement faisait rien contre les cités délabrées. (mais on peut vraiment changer 30 ans d'urbanisme en lui faisant faire un 180° en à peine 5 ans?^^)

Pour le gouvernement, compagne sécuritaire ou non, média ou non, il reste légitime, car élu par le peuple. Maintenant, il est vrai que la manipulation est possible, notament grace à la surmédiatisation de certains problèmes... Mais quand je vois des jeunes qui savent même pas que le CPE dure 2 ans en tout et pour tout et qu'on peut pas faire 5 CPE d'un an et demi par exemple, jme dis que certains pouvoirs politiques (car faut pas forcément être élu pour être un pouvoir politique...) ont aussi user de manipulation pour faire sortir les gens dans la rue.

Attention, je dis pas tous, et j'me laisse croire que plus de la moitié savent ce qu'ils font là dehors.

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