Poemes


Greaver

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Avec de la pâte à modeler je sculpte des petits bébés

Des doigts de main aux doigts de pied j'y passe toutes mes journées

J'arrache les poils de la moquette pour faire des cheveux sur leur tête

J'en fais des roux, j'en fais des blonds, des p'tites filles et des p'tits garçons

J'en fais des blancs j'en fais des noirs, avec des p'tites dents en ivoire

J'en fais des laids j'en fais des beaux, avec des yeux en goutte d'eau

Avec de la pâte à modeler je sculpte des petits bébés

Du petit coude au petit nez j'y passe toutes mes journées

J'leur donne à chacun un prénom que je grave sur un médaillon

Et je tire l'eau du robinet pour baptiser les nouveaux nés

J'ai une armoire de trois étages je les range par ordre et par âge

J'en ai déjà plus de deux cents et l'aîné doit avoir huit ans

Avec de la pâte à modeler je sculpte des petits bébés

De la nuque au grain de beauté j'y passe toutes mes journées

Dans les nuits de mélancolie je les approche de notre lit

Je te regarde doucement j'imagine que t'es leur maman

Mais tu ne veux pas que je sois papa !

Fais-moi un enfant !

Trois capotes pour te faire plaisir, le stérilet et la pilule avant de t'endormir

Trois capotes pour te faire plaisir, le stérilet et la pilule avant de t'endormir

Tu me dis : "non non je ne veux pas de bébé !"

"non non je ne veux pas de bébé !"

Avec de la pâte à modeler je sculpte des petits bébés

Y a plus que ça pour me consoler vu qu'avec toi... faut pas rêver !

ça c'est super joli... elle me ferait presque verser une larme cette chanson :)

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L'eau de la claire fontaine a versé dans ma bouche

Une source lointaine, les bienfaits de la couche

Ses nappes phréatiques, ses pluies et ses ruisseaux

Me rendent bucoliques, jusqu'au bout du boulot.

L'eau forme à l'intérieur, des rivières sous ma peau

Pousse le sang au cœur, du cerveau et des mots

Roule mes larmes aux yeux, mes doigts au stylo bille

Et salive quand je me coule aux lèvres des filles.

L'eau de la claire fontaine cascade dans mon dos

Bouillonne et se déchaîne, quand j'y remue les eaux

Je plonge à l'eau des criques, des gorges et des plages

Et me sens bucolique, jusqu'au bout de la nage

Naaage...

L'eau sèche à mes cheveux, s'évapore en nuages

Qui gonflent peu à peu et font péter l'orage

Je dis merci à l'eau, qui me baigne et me boit

Et pleure Ô matelot, que ses caprices noient

Je dis merci à l'eau, qui me baigne et me boit

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Peau Aime, Renaud Séchan

J'ai garé ma mobylette

Devant l'entrée des artistes

J'ai laissé la porte ouverte

Pour avoir un œil sur elle.

Il faudrait pas qu'on profite

Que j' suis en train d' vendre ma cam'lote

Pour s' débiner sur ma chiotte.

J'ai beau mettre des antivols,

Ça fait la neuvième qu'on m' pique,

Ça fait la onzième que j' vole.

Quoi ?

Qui c'est qui dit qu' c'est pas vrai ?

Toi ?

Bah t'as raison mon pote.

J'ai jamais eu d' mobylette

Ou alors quand j'étais p'tit,

Et j' l'avais acheté avec les ronds d' mes économies.

Laisse béton, j' démystifie.

Non, maintenant j'ai une Harley,

Une grosse qu'a un grand guidon, une grande fourche, une grande roue

Un grand trou dans mon budget.

Ma bécane, c'est comme un ch'val.

Ça tombe bien, j' suis conçu pour :

Elle est faite pour épouser la forme de mes jambes arquées.

Sans blague, t'avais pas r'marqué ?

Avec elle, j' suis un cow-boy,

J' suis shérif dans mon quartier.

Porte d'Orléans, j' fais la loi.

Par ici on y croit pas.

Dans l' quartier, on m' traite de goye.

C'était pour rimer avec cow-boy.

Et tous les apaches de Paris

Qu'y m' voient passé sur ma bête,

Y s' fendent la gueule : c'est pas gentil.

Laisse béton, j' démystifie.

J'ai laissé mon perfecto

Derrière, dans la coulisse,

Accrochée au portemanteau

Et pis j'ai eu peur qu'i' glisse

Entre les doigts du tôlier que

Bien qu' ce soit un brave mec,

Qu' aimerai bien m' le chouraver.

Alors j' viens sur scène avec.

Là, j'ai un insigne SS,

L'initiale de ma gonzesse,

Que c'est même pas ma gonzesse,

C'est la femme à mon copain,

Que c'est même pas mon copain.

Parce que moi j'ai pas d' copains,

Pas d'amis, pas d' parents, pas d' relations.

Ma famille c'est la prison,

Mon copain, c'est mon blouson, c'est mon surin.

Quoi ?

Qui c'est qui dit qu' c'est pas vrai ?

Toi ?

Bah t'as raison mon pote.

Des copains j'en ai des tonnes

Toutes les nuits dans tous les rades,

Tous les paumés, tous les ivrognes,

Tous les fous, tous les malades,

Qui devant un perroquet, une Kanter ou un p'tit joint

S' déballonnent dans un hoquet,

Et r'font l' monde à leur image.

Tous ces mecs c'est mes copains.

Touche pas à mon copain.

" Sort dehors si t'es un homme ! "

Moi, euh, dans ces cas là, j' sors pas.

Dans ma tête, j' suis pas un homme,

Dans ma tête, j'ai quatorze ans ;

Dans les muscles aussi d'ailleurs.

J' parlais des muscles des bras.

" Eh, tu veux m' casser la tête ?

Bah qu'est-ce t'attends ? Vas-y ? "

Laisse béton, j' démystifie.

Sur l' bras droit, j'ai un tatouage :

Y a une fleur, y a un oiseau, qui s'envolera plus jamais,

Pis y a l' prénom d'une souris. Une souris qu'est tellement belle,

Qu'i' faudrait qu' j' m'appelle Verlaine pour trouver les mots pour la décrire un peu,

Mais j' vais essayer quand même.

Dans ces yeux, y a tant d' soleil,

Que quand elle me r'garde, je bronze.

Dans son sourire, y a la mer,

Quand elle me parle, je plonge.

Quand j' s'rai grand, on s' mariera,

Pis on aura plein d'enfants,

Même que ce s'ra un garçon,

même qu'i' s'appellera Pierrot.

" Eh !Laisse moi fermer les yeux, Ouais, laisse moi rêver un peu. "

Sur l' bras gauche y' en a un autre :

Un poulbot qui a une gueule d'ange

Et qui joue d' l'accordéon.

Pis en d' sous y a mon prénom.

Euh, y'en a qu' ça dérange ?

Dans l' dos, j' voulais faire tatouer un aigle,

aux ailes déployées,

On m'a dit : " Y a pas la place.

Nan, t'es pas assez carré, alors t'auras un moineau. "

Eh, y a des moineaux rapaces.

Ça fait marrer mes conneries ?

Laisse béton, j' démystifie.

Bon c'est l'heure, moi j'ai fini,

J' vous voie tout à l'heure au bar,

J' vais m' jeter un p'tit Ricard,

Et ça, c'est pas des conneries.

J'avoue que c'est moins poétique que les votres mais je l'adore celui là ;)

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Victor Hugo - Melanchiola

Cette fille au doux front a cru peut-être, un jour,

Avoir droit au bonheur, à la joie, à l'amour.

Mais elle est seule, elle est sans parents, pauvre fille!

Seule! -- n'importe! elle a du courage, une aiguille!

Elle travaille, et peut gagner dans son réduit,

En travaillant le jour, en travaillant la nuit,

Un peu de pain, un gîte, une jupe de toile.

Le soir, elle regarde en rêvant quelque étoile,

Et chante au bord du toit tant que dure l'été.

Mais l'hiver vient. Il fait bien froid, en vérité,

Dans ce logis mal clos tout en haut de la rampe;

Les jours sont courts, il faut allumer une lampe;

L'huile est chère, le bois est cher, le pain est cher.

O jeunesse! printemps! aube! en proie à l'hiver!

La faim passe bientôt sa griffe sous la porte,

Décroche un vieux manteau, saisit la montre, emporte

Les meubles, prend enfin quelque humble bague d'or;

Tout est vendu! L'enfant travaille et lutte encor;

Elle est honnête; mais elle a, quand elle veille,

La misère, démon, qui lui parle à l'oreille.

L'ouvrage manque, hélas! cela se voit souvent.

Que devenir? Un jour, ô jour sombre! elle vend

La pauvre croix d'honneur de son vieux père, et pleure;

Elle tousse, elle a froid. Il faut donc qu'elle meurt!

A dix-sept ans! grand Dieu! mais que faire?... -- Voilà

Ce qui fait qu'un matin la douce fille alla

Droit au gouffre, et qu'enfin, à présent, ce qui monte

A son front, ce n'est plus la pudeur, c'est la honte.

Hélas, et maintenant, deuil et pleurs éternels!

C'est fini. Les enfants, ces innocents cruels,

La suivent dans la rue avec des cris de joie.

Malheureuse! elle traîne une robe de soie,

Elle chante, elle rit... ah! pauvre âme aux abois!

Et le peuple sévère, avec sa grande voix,

Souffle qui courbe un homme et qui brise une femme,

Lui dit quand elle vient: «C'est toi? Va-t'en, infâme!»

Poême pas très joyeux, mais j'aime bien.

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Une des nombreuses tirades de Cyrano (Edmond Rostand)

Je jette avec grâce mon feutre,

Je fais lentement l'abandon

Du grand manteau qui me calfeutre,

Et je tire mon espadon;

Élégant comme Céladon,

Agile comme Scaramouche,

Je vous préviens, cher Mirmidon,

Qu'à la fin de l'envoi, je touche!

Premier engagement de fer.

Vous auriez bien dû rester neutre;

Où vais-je vous larder, dindon?...

Dans le flanc, sous votre maheutre?...

Au coeur, sous votre bleu cordon?...

- Les coquilles tintent, ding-don!

Ma pointe voltige: une mouche!

Décidément... c'est au bedon,

Qu'à la fin de l'envoi, je touche.

Il me manque une rime en eutre...

Vous rompez, plus blanc qu'amidon?

C'est pour me fournir le mot pleutre!

- Tac! je pare la pointe dont

Vous espériez me faire don:

- J'ouvre la ligne, - je la bouche...

Tiens bien ta broche, Laridon!

A la fin de l'envoi, je touche.

Il annonce solennellement:

Envoi

Prince, demande à Dieu pardon!

Je quarte du pied, j'escarmouche,

Je coupe, je feinte...

Se fendant.

Hé! Là donc!

Le vicomte chancelle, Cyrano salue.

A la fin de l'envoi, je touche.

J'admire les poèmes aux rimes ultradifficiles xD

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Je suis l'autre homme invisible

Celui sur qui il n'y aura pas de série

Et dont les gens ne se rendront compte qu'il est mort

Qu'en sentant sur son palier comme une odeur de chair pourrie

Au foot, personne ne voulait me passer la balle

Tant mieux ! Cela m'a entraîné à courrir après le vent

Le bonheur sait où j'habite mais il ne vient pas très souvent

Lorsqu'il s'ennuit Dieu écrit des symphonies de souffrance

Pour les entendre il suffit que j'approche mon oreille

De la bouche d'une femme me disant qu'elle m'aime sincèrement

Ce qui ne l'empêche pas de coucher avec ce type régulièrement

Marre de tirer des thunes pour essayer de tirer des filles

Envie de prendre un flingue en criant pendant que je tire en l'air

"Couchez-vous toutes, bande de putes ! C'est l'heure du missionnaire !"

Là, je viens je revêtir ma combinaison de macho

Je ne l'aime pas trop, je crois que l'étiquette me gratte

Pourtant la mettre est le seul moyen que j'ai trouvé

Pour que certaines acceptent de venir chez moi et de se mettre à quatre pattes

Dans la vraie vie je suis romantique et même sincère

Ce sont des maladies et j'espère qu'elles s'opèrent

Ou à la table familiale il manquera bientôt un couvert

Je lui ai dis "je t'aime", mais elle n'était pas d'accord

Avec ou sans moi le film de sa vie sera toujours hardcore

Ne pleurez pas pour moi, j'étais déjà mort

fuz'

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Poésie

Ecoute un peu ton cœur

Il t'apprend la tendresse

Que désir ton âme

De la délicatesse

Dieu a créé l'amour

Au jour du 7ème jour

Un amour si fragile

Fabriqué en l'argile

C'est écrit dans l'Evangile

Retrouve dans ta tête

Ton âme de poète

Souviens-toi comme c'est chouette

La parfum des violettes

Un soir de paquerettes

Suis mois ... là

Tout n'est qu'ordre et beauté

Luxe, calme et volupté

Redonne un sens à ta vie

En y mettant de la

Po - é - sie

Poésie, poésie, poésie !

Laisse battre ton cœur

Il t'apprend la sagesse

Laisse parler ton âme

Elle désire des caresses

Dieu a voulu t'aimer

C'est pour ça qu'il t'as fait

Avec de la terre glaise

Ca c'est pas des foutaises

C'est écrit dans la genèse

Tu as besoin d'azur

De grand large et d'air pur

Alors fuis la menace

Et phénomènes de masse

Les cris de populasse

Suis mois ... là

Tout n'est qu'ordre et beauté

Luxe, calme et volupté

Redonne un sens à ta vie

En y mettant de la

Po - é - sie

Poésie, poésie, poésie !

Suis mois ... là

Tout n'est qu'ordre et beauté

Luxe, calme et volupté

Redonne un sens à ta vie

En y mettant de la

Po - é - sir

Poésie, poésie, poésie !

Po - é - sie, poésie !

[/quotemsg]

[:rofleuh] un classique

Ou sinon, pour moi, pas difficile à deviner

Une Charogne.

Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,

Ce beau matin d'été si doux :

Au détour d'un sentier une charogne infâme

Sur un lit semé de cailloux,

Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,

Brûlante et suant les poisons,

Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique

Son ventre plein d'exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,

Comme afin de la cuire à point,

Et de rendre au centuple à la grande nature

Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;

Et le ciel regardait la carcasse superbe

Comme une fleur s'épanouir.

La puanteur était si forte, que sur l'herbe

Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,

D'où sortaient de noirs bataillons

De larves, qui coulaient comme un épais liquide

Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague,

Ou s'élançait en pétillant ;

On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,

Vivait en se multipliant.

Et ce monde rendait une étrange musique,

Comme l'eau courante et le vent,

Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique

Agite et tourne dans son van.

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,

Une ébauche lente à venir,

Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève

Seulement par le souvenir.

Derrière les rochers une chienne inquiète

Nous regardait d'un oeil fâché,

Épiant le moment de reprendre au squelette

Le morceau qu'elle avait lâché.

Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,

A cette horrible infection,

Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,

Vous, mon ange et ma passion !

Oui ! telle vous serez, ô reine des grâces,

Après les derniers sacrements,

Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses.

Moisir parmi les ossements.

Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine

Qui vous mangera de baisers,

Que j'ai gardé la forme et l'essence divine

De mes amours décomposés !

Charles Baudelaire

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Moi je veux de terrorisme à la télé

Des bombes qui explosent dans mon quartier

Des manifestations pour m'occuper dans les bouchons

Des émeutes à la con pendant que je fais mes courses chez Champion

De la violence gratuite quand je fais cuire mes frites

Des massacres sanglants quand je mange mon boudin blanc

Moi je veux des types barbus qui visitent des montagnes

Des américains perdus loin de leur campagne

Des avions dans les buldings le mardi matin

Des trains qui explosent dans le métro du coin

Moi je veux du nucléaire comme Damien Saez

Des balles dans les écoles pour accompagner ma sauce bolognaise

Moi je veux une colombe devenue noire de poudre à canon

De peur, de sang, de cris des gens

Moi je veux des chants de guerre

Des cadavres par terre

Des hommes meurtris

Des enfants sans vie

Moi je veux le monde d'aujourd'hui

Celui qu'on a déjà

Je veux des pays déchiré

Partagé et mutilé

Et le pire dans tout ça

C'est que nous pauvres cons

On ne peut rien y changer

On crèvera tous comme ça

Et nous pauvres cons

On a plus qu'à crier

Sinon ya aussi "Chanson poétique : La bite à Dudulle", mais bon...

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Les larmes ont coulé pour la dernière fois

Dans mes mains est inscrit ce qu'il reste de ta foi

De ce qu'un Dieu à un jour appeler humanité

De ce que le temps à fini par tuer

Aujourd'hui le soleil se couche pour la dernière fois

Sur un monde détruit à cause de toi

Les hommes se sont divisés pour mieux t'admirer

Ils se sont massacrés pour mieux t'amuser

Je voyais ton sourire sur ton visage sadique

Comme un enfant tu jouais aux soldats de plastiques

Tu laisser faire en regardant les flammes

Qui réchauffaient le noir glacial de ton âme

Tu inventais des histoires, tu écrivais des fables

Qui rendaient tes paroles un peu plus vendables

Mais du haut de ton trône tu nous écrasés

Comme un château de cartes que tu avais soufflé

Aujourd'hui ton jeu est fini

Le peuple à changer les hommes ont compris

Que derrière ta robe blanche se cache un fou dangereux

Qui s'est présenté aux hommes comme s'appelant Dieu

By moi.

Je sais je suis vachement positif.

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