Vos high & low de la journée


Jooreixo

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L: reviendu de Grèce

L: fait froid ici

L: déçu par Mykonos*

*

Samedi 16 Août, à 20h30, 2 amies, mon frère, et moi, empruntâmes un ferry depuis l'île de Syros (dans les Cyclades), notre pied-à-terre en Grèce, pour passer une nuit de folie à Mykonos, le "Ibiza grec", aussi réputé pour ses visiteurs homosexuels, transexuels et travestis. Il convient de préciser que notre visite n'avait aucun lien avec cet aspect des choses, le but clairement avoué était de passer une soirée "mortelle" dans une "pure boîte de nuit qui déglingue".

Après un périple de 40 minutes, nous arrivâmes enfin. Piaffant d'impatience devant les lourdes portes d'acier du ferry dont la descente semblait durer une éternité, je remarquai déjà quelques drôles d'oiseaux, des mâles, épilés, à l'apparence très hype, visiblement très pressés d'arriver...La couleur était officiellement annoncée.

Une fois le ferry amarré, les portes claquèrent de tout leur poids sur le sol en béton, et le ballet impressionnant des voyageurs excités débuta. Emportés par la foule, nous suivâmes la masse populaire, en direction des bus qui nous amèneraient à destination, à savoir le vieux port, ou "Old Port" pour les anglophones, centre névralgique de la ville, véritable agora touristique.

Après avoir déboursé 1,70€ chacun, le bus nous y emmena tous les 4 en quelques minutes.

Notre but premier était de nous restaurer, nous avons donc pris place dans de beaux fauteuils autour d'une belle table sur une terrasse cossue. Le menu en papier glacé et aux graphismes stylisés nous rappela que notre portefeuille allait prendre une sévère claque, mais la faim l'emporta et nous restâmes à déguster de bons plats locaux, sachant pertinemment que la nuit allait être longue et physique.

A l'approche de minuit, rassasiés, je hêla le serveur en vue d'obtenir non pas des faveurs de quelque nature que ce soit, mais des informations sur les meilleures discothèques de l'île. Le bellâtre ne parlant pas le français, j'usa de ma LV1 :

-Excuse me sir ! We just arrived on Mykonos, we stay here for the night, and leave tomorrow in the morning. Can you advise me a pretty nightclub, we are looking for it but don't know anything from Mykonos !

Il réfléchit pendant une poignée de secondes, et répondit sans hésiter, en s'éloignant de nous, alpagué par des clients affamés en quête d'une table :

-SPACE !

Nous nous regardâmes tous les 4, ne comprenant pas vraiment le sens de sa réponse. Nous disait-il de patienter dans une langue inconnue ? Etait-ce le nom d'un club ? Si c'était le cas, le manant aurait eu la grâce de nous indiquer sa position !

"Tant pis, on s'démerde" était la conclusion collective lisible dans nos yeux lors de notre départ du restaurant.

Après avoir observé quelques minutes l'éclipse lunaire, comme 50 pourcents des badauds, nous décidâmes de nous enfoncer dans les toute petites ruelles de la ville. Le cadre était pittoresque, nous nous croyions dans un décor de cinéma, ou aspirés dans une carte postale. Fabuleux. Les rues, d'une largeur comprise entre 1,50m et 2m, permettaient allègrement d'effleurer les poitrines enchanteresses de belles touristes innocentes, avec des pensées tout aussi obscènes. Là n'était pas la question, nos 2 amies (de vraies femelles, elles) étaient séduites par les petites boutiques typiques et entamaient un court lèche-vitrine, à défaut de...Bref.

Soudain, mon fraternel pointa du doigt une affiche placardée à la sauvette sur un mur : il s'agissait d'une pub pour la soirée du Space Club. Alors il s'agissait bien d'un club ! Thème de la soirée : MEGA SEXUAL. L'affiche était illustrée de jeunes hommes aux regards langoureux en tenues de cuir armés de fouets.

Bon.

Perdus dans ces dizaines de ruelles enchevêtrées, nous passâmes devant le "Piero's Bar", lieu culte local, rendez-vous des YMCA du monde entier. Des dizaines de postérieurs masculins mi-dénudés présentés nonchalament frétillaient au rythme des basses d'une musique technoïsante. Impressionnant. Le malaise me guettait, une véritable épée de Damoclès, avec à la clé un sale quart d'heure de réanimation à la grecque dans une arrière-salle.

Nous retrouvâmes finalement notre chemin et questionnâmes une marchande sur la manière d'atteindre "Paradise", plage ultra-branchée de l'île munie d'une discothèque, dont nous avions entendu parler. Sur ses conseils, nous commençâmes l'ascension de la ville, jusqu'à la place des bus en partance pour ce lieu célèbre. Les chauffeurs de bus aboyaient "Paradiiiiise" afin de signaler leur départ, nous achetâmes nos billets et montâmes dans cette navette à l'ambiance électrique. Un groupe d'irlandaises sévèrement avinées chantaient à tue-tête des tubes house, visiblement impatientes que le bus démarre, ce qu'il fit très vite. Manoeuvrant dans une marée humaine, celui-ci se fraya un chemin sans problème et nous atteignîmes Paradise en 15 petites minutes.

La discothèque (dont le montant l'admission était tout de même de 25€) était en plein air, avec d'innombrables jeux de lumière, une piscine au milieu, un Disc-Jockey survolté mixant des sons énormes que nous ne connaissions pas. Nous dansâmes jusqu'à l'aube, avec quelques allers et venues dans la piscine aux couleurs électriques provoquées par les spots placés en-dessous, et de brefs feux d'artifices.

Le retour au vieux port se fit à 6h du matin, dans un bus surpeuplé et empestant l'alcool, ponctué de quelques binômes à la limite de l'accouplement.

Une fois descendus du bus, nous prîmes nos petites pattes afin de redescendre sur le port prendre un petit-déjeuner. L'activité n'avait pas cessé depuis la veille, la foule était toujours aussi présente et bruyante. Nous avions l'impression de revivre la soirée en ville, mais de jour ! Surprenant.

Notre parcours nous révéla des tas d'immondices dans les petites ruelles, bouteilles, papiers, urines, nourriture. Les autochtones (retraités) les plus matinaux étaient déjà à la tâche, à savoir balayer devant chez eux ce que la nuit avait amené. Il est bon de savoir que cette débauche et saleté ambiante n'ont lieu d'être que pendant les vacances d'été, saison que détestent les habitants de cette petite ville.

Pour finir, après avoir déjeuner, nous prîmes un taxi et nous retrouvâmes sur le nouveau port, à attendre notre ferry, sous l'écrasant soleil Cycladien...pas fâchés de rentrer sur Syros...

PHOTOS

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Arrivée sur Syros, vue depuis le ferry

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Vue d'ensemble d'Ermoupolis, ville principale de l'île, et capitale des Cyclades

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Photo prise depuis chez nous, baie d'Azolimnos

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Le climat est aride en été, heureusement que le vent est toujours présent !

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Delfini, une des plus belles plages de Syros

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Le genre de lieu dont nous rafollions, sauvage...

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Coucher de soleil à Delfini

Et maintenant, direction Mykonos :

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PARADISE ! Une ambiance complètement démente, du gros gros son (dommage on ne voit aucun jeu de lumière sur la photo on dirait que tout est éteint), mes 2 potes qui ont craqué et ont sauté à l'eau...E-N-O-R-M-E !

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Petite ruelle typique

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Eglise sur le vieux port, au petit matin

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A 7h du matin, l'activité n'a pas cessé depuis la veille, les gens continuent de rentrer et sortir de boite, vont boire un n-ième verre, on a l'impression qu'il est encore minuit...sauf qu'il fait jour.

Voilà-voilà, je ne pourrai pas mettre les 400 photos sur le net, because of un peu d'intimité quand même hein :o

A Mykonos on n'a pas pris masse de clichés, trop occupés à surveiller nos arr... Bref.

Enjoy !

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agréable à lire, un style particulier assez rude à saisir par moments,

merci à toi de faire partager..[/quotemsg]

[:bzh]

Merci à toi !

ahaha mon gumichou t'est toujours aussi sexe :D

T'as pas de photos pour aggrémenter tout ça? ^^

Et le scooter cette année t'as mis un casque :o[/quotemsg]

Pas de scooter cette année, juste une Fiat Seicento !

Pour les photos je vais d'abord devoir réinstaller un client FTP ou retrouver le site où on peut uploader des images, celui que beaucoup d'entre vous utilisent pour le forum. C'est pas imageshack ?

Ouais Gum, Chand il sait pas bien lire, il a besoin d'images !

[/quotemsg]

J'essaye au plus vite !

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