Greaver Posté(e) le 10 septembre 2005 Auteur Signaler Posté(e) le 10 septembre 2005 Si vous pouviez mettre auteur et titre, ça serait cool Citer
Eveden Posté(e) le 10 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 10 septembre 2005 Il me semble parfois que mon sang coule à flots,Ainsi qu'une fontaine aux rythmiques sanglots. Je l'entends bien qui coule avec un long murmure, Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure. La fontaine de sang, Extrait. Les Fleurs Du Mal, Charles Baudelaire Citer
dPm Posté(e) le 10 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 10 septembre 2005 Avec de la pâte à modeler je sculpte des petits bébésDes doigts de main aux doigts de pied j'y passe toutes mes journées J'arrache les poils de la moquette pour faire des cheveux sur leur tête J'en fais des roux, j'en fais des blonds, des p'tites filles et des p'tits garçons J'en fais des blancs j'en fais des noirs, avec des p'tites dents en ivoire J'en fais des laids j'en fais des beaux, avec des yeux en goutte d'eau Avec de la pâte à modeler je sculpte des petits bébés Du petit coude au petit nez j'y passe toutes mes journées J'leur donne à chacun un prénom que je grave sur un médaillon Et je tire l'eau du robinet pour baptiser les nouveaux nés J'ai une armoire de trois étages je les range par ordre et par âge J'en ai déjà plus de deux cents et l'aîné doit avoir huit ans Avec de la pâte à modeler je sculpte des petits bébés De la nuque au grain de beauté j'y passe toutes mes journées Dans les nuits de mélancolie je les approche de notre lit Je te regarde doucement j'imagine que t'es leur maman Mais tu ne veux pas que je sois papa ! Fais-moi un enfant ! Trois capotes pour te faire plaisir, le stérilet et la pilule avant de t'endormir Trois capotes pour te faire plaisir, le stérilet et la pilule avant de t'endormir Tu me dis : "non non je ne veux pas de bébé !" "non non je ne veux pas de bébé !" Avec de la pâte à modeler je sculpte des petits bébés Y a plus que ça pour me consoler vu qu'avec toi... faut pas rêver ! ça c'est super joli... elle me ferait presque verser une larme cette chanson Citer
Spliff Posté(e) le 10 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 10 septembre 2005 C'est Saez ou les Wriggles ça Citer
dPm Posté(e) le 10 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 10 septembre 2005 C'est Saez ou les Wriggles ça [/quotemsg]Wriggles... Damien S. me sort par les yeux à part "jeunes et cons" ^^ Citer
Small Posté(e) le 10 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 10 septembre 2005 L'eau de la claire fontaine a versé dans ma boucheUne source lointaine, les bienfaits de la couche Ses nappes phréatiques, ses pluies et ses ruisseaux Me rendent bucoliques, jusqu'au bout du boulot. L'eau forme à l'intérieur, des rivières sous ma peau Pousse le sang au cœur, du cerveau et des mots Roule mes larmes aux yeux, mes doigts au stylo bille Et salive quand je me coule aux lèvres des filles. L'eau de la claire fontaine cascade dans mon dos Bouillonne et se déchaîne, quand j'y remue les eaux Je plonge à l'eau des criques, des gorges et des plages Et me sens bucolique, jusqu'au bout de la nage Naaage... L'eau sèche à mes cheveux, s'évapore en nuages Qui gonflent peu à peu et font péter l'orage Je dis merci à l'eau, qui me baigne et me boit Et pleure Ô matelot, que ses caprices noient Je dis merci à l'eau, qui me baigne et me boit Citer
Tantale Posté(e) le 11 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 11 septembre 2005 Le dernier poeme que j'ai fait c'est pour mon intégration... non je le posterai pas xD Citer
BenHur Posté(e) le 12 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 12 septembre 2005 Un joli topic Perso, je préfère Rimbaud style Dormeur du val ou les poésies vraiment classiques. Dommage qu'on nous force à l'école là-dessus je pense que beaucoup d'élèves s'y buttent du coup... Citer
patapouf Posté(e) le 12 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 12 septembre 2005 Peau Aime, Renaud SéchanJ'ai garé ma mobylette Devant l'entrée des artistes J'ai laissé la porte ouverte Pour avoir un œil sur elle. Il faudrait pas qu'on profite Que j' suis en train d' vendre ma cam'lote Pour s' débiner sur ma chiotte. J'ai beau mettre des antivols, Ça fait la neuvième qu'on m' pique, Ça fait la onzième que j' vole. Quoi ? Qui c'est qui dit qu' c'est pas vrai ? Toi ? Bah t'as raison mon pote. J'ai jamais eu d' mobylette Ou alors quand j'étais p'tit, Et j' l'avais acheté avec les ronds d' mes économies. Laisse béton, j' démystifie. Non, maintenant j'ai une Harley, Une grosse qu'a un grand guidon, une grande fourche, une grande roue Un grand trou dans mon budget. Ma bécane, c'est comme un ch'val. Ça tombe bien, j' suis conçu pour : Elle est faite pour épouser la forme de mes jambes arquées. Sans blague, t'avais pas r'marqué ? Avec elle, j' suis un cow-boy, J' suis shérif dans mon quartier. Porte d'Orléans, j' fais la loi. Par ici on y croit pas. Dans l' quartier, on m' traite de goye. C'était pour rimer avec cow-boy. Et tous les apaches de Paris Qu'y m' voient passé sur ma bête, Y s' fendent la gueule : c'est pas gentil. Laisse béton, j' démystifie. J'ai laissé mon perfecto Derrière, dans la coulisse, Accrochée au portemanteau Et pis j'ai eu peur qu'i' glisse Entre les doigts du tôlier que Bien qu' ce soit un brave mec, Qu' aimerai bien m' le chouraver. Alors j' viens sur scène avec. Là, j'ai un insigne SS, L'initiale de ma gonzesse, Que c'est même pas ma gonzesse, C'est la femme à mon copain, Que c'est même pas mon copain. Parce que moi j'ai pas d' copains, Pas d'amis, pas d' parents, pas d' relations. Ma famille c'est la prison, Mon copain, c'est mon blouson, c'est mon surin. Quoi ? Qui c'est qui dit qu' c'est pas vrai ? Toi ? Bah t'as raison mon pote. Des copains j'en ai des tonnes Toutes les nuits dans tous les rades, Tous les paumés, tous les ivrognes, Tous les fous, tous les malades, Qui devant un perroquet, une Kanter ou un p'tit joint S' déballonnent dans un hoquet, Et r'font l' monde à leur image. Tous ces mecs c'est mes copains. Touche pas à mon copain. " Sort dehors si t'es un homme ! " Moi, euh, dans ces cas là, j' sors pas. Dans ma tête, j' suis pas un homme, Dans ma tête, j'ai quatorze ans ; Dans les muscles aussi d'ailleurs. J' parlais des muscles des bras. " Eh, tu veux m' casser la tête ? Bah qu'est-ce t'attends ? Vas-y ? " Laisse béton, j' démystifie. Sur l' bras droit, j'ai un tatouage : Y a une fleur, y a un oiseau, qui s'envolera plus jamais, Pis y a l' prénom d'une souris. Une souris qu'est tellement belle, Qu'i' faudrait qu' j' m'appelle Verlaine pour trouver les mots pour la décrire un peu, Mais j' vais essayer quand même. Dans ces yeux, y a tant d' soleil, Que quand elle me r'garde, je bronze. Dans son sourire, y a la mer, Quand elle me parle, je plonge. Quand j' s'rai grand, on s' mariera, Pis on aura plein d'enfants, Même que ce s'ra un garçon, même qu'i' s'appellera Pierrot. " Eh !Laisse moi fermer les yeux, Ouais, laisse moi rêver un peu. " Sur l' bras gauche y' en a un autre : Un poulbot qui a une gueule d'ange Et qui joue d' l'accordéon. Pis en d' sous y a mon prénom. Euh, y'en a qu' ça dérange ? Dans l' dos, j' voulais faire tatouer un aigle, aux ailes déployées, On m'a dit : " Y a pas la place. Nan, t'es pas assez carré, alors t'auras un moineau. " Eh, y a des moineaux rapaces. Ça fait marrer mes conneries ? Laisse béton, j' démystifie. Bon c'est l'heure, moi j'ai fini, J' vous voie tout à l'heure au bar, J' vais m' jeter un p'tit Ricard, Et ça, c'est pas des conneries. J'avoue que c'est moins poétique que les votres mais je l'adore celui là Citer
Cidji Posté(e) le 12 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 12 septembre 2005 Victor Hugo - Melanchiola Cette fille au doux front a cru peut-être, un jour,Avoir droit au bonheur, à la joie, à l'amour. Mais elle est seule, elle est sans parents, pauvre fille! Seule! -- n'importe! elle a du courage, une aiguille! Elle travaille, et peut gagner dans son réduit, En travaillant le jour, en travaillant la nuit, Un peu de pain, un gîte, une jupe de toile. Le soir, elle regarde en rêvant quelque étoile, Et chante au bord du toit tant que dure l'été. Mais l'hiver vient. Il fait bien froid, en vérité, Dans ce logis mal clos tout en haut de la rampe; Les jours sont courts, il faut allumer une lampe; L'huile est chère, le bois est cher, le pain est cher. O jeunesse! printemps! aube! en proie à l'hiver! La faim passe bientôt sa griffe sous la porte, Décroche un vieux manteau, saisit la montre, emporte Les meubles, prend enfin quelque humble bague d'or; Tout est vendu! L'enfant travaille et lutte encor; Elle est honnête; mais elle a, quand elle veille, La misère, démon, qui lui parle à l'oreille. L'ouvrage manque, hélas! cela se voit souvent. Que devenir? Un jour, ô jour sombre! elle vend La pauvre croix d'honneur de son vieux père, et pleure; Elle tousse, elle a froid. Il faut donc qu'elle meurt! A dix-sept ans! grand Dieu! mais que faire?... -- Voilà Ce qui fait qu'un matin la douce fille alla Droit au gouffre, et qu'enfin, à présent, ce qui monte A son front, ce n'est plus la pudeur, c'est la honte. Hélas, et maintenant, deuil et pleurs éternels! C'est fini. Les enfants, ces innocents cruels, La suivent dans la rue avec des cris de joie. Malheureuse! elle traîne une robe de soie, Elle chante, elle rit... ah! pauvre âme aux abois! Et le peuple sévère, avec sa grande voix, Souffle qui courbe un homme et qui brise une femme, Lui dit quand elle vient: «C'est toi? Va-t'en, infâme!» Poême pas très joyeux, mais j'aime bien. Citer
Waterminator Posté(e) le 12 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 12 septembre 2005 Une des nombreuses tirades de Cyrano (Edmond Rostand) Je jette avec grâce mon feutre, Je fais lentement l'abandon Du grand manteau qui me calfeutre, Et je tire mon espadon; Élégant comme Céladon, Agile comme Scaramouche, Je vous préviens, cher Mirmidon, Qu'à la fin de l'envoi, je touche! Premier engagement de fer. Vous auriez bien dû rester neutre; Où vais-je vous larder, dindon?... Dans le flanc, sous votre maheutre?... Au coeur, sous votre bleu cordon?... - Les coquilles tintent, ding-don! Ma pointe voltige: une mouche! Décidément... c'est au bedon, Qu'à la fin de l'envoi, je touche. Il me manque une rime en eutre... Vous rompez, plus blanc qu'amidon? C'est pour me fournir le mot pleutre! - Tac! je pare la pointe dont Vous espériez me faire don: - J'ouvre la ligne, - je la bouche... Tiens bien ta broche, Laridon! A la fin de l'envoi, je touche. Il annonce solennellement: Envoi Prince, demande à Dieu pardon! Je quarte du pied, j'escarmouche, Je coupe, je feinte... Se fendant. Hé! Là donc! Le vicomte chancelle, Cyrano salue. A la fin de l'envoi, je touche. J'admire les poèmes aux rimes ultradifficiles xD Citer
Simcamb Posté(e) le 12 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 12 septembre 2005 Et si je me trompe pas, c'est des octosyllabes ._. Citer
Waterminator Posté(e) le 12 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 12 septembre 2005 En plus dans l'histoire il improvise Citer
Roooh Posté(e) le 12 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 12 septembre 2005 Je suis l'autre homme invisible Celui sur qui il n'y aura pas de série Et dont les gens ne se rendront compte qu'il est mort Qu'en sentant sur son palier comme une odeur de chair pourrie Au foot, personne ne voulait me passer la balle Tant mieux ! Cela m'a entraîné à courrir après le vent Le bonheur sait où j'habite mais il ne vient pas très souvent Lorsqu'il s'ennuit Dieu écrit des symphonies de souffrance Pour les entendre il suffit que j'approche mon oreille De la bouche d'une femme me disant qu'elle m'aime sincèrement Ce qui ne l'empêche pas de coucher avec ce type régulièrement Marre de tirer des thunes pour essayer de tirer des filles Envie de prendre un flingue en criant pendant que je tire en l'air "Couchez-vous toutes, bande de putes ! C'est l'heure du missionnaire !" Là, je viens je revêtir ma combinaison de macho Je ne l'aime pas trop, je crois que l'étiquette me gratte Pourtant la mettre est le seul moyen que j'ai trouvé Pour que certaines acceptent de venir chez moi et de se mettre à quatre pattes Dans la vraie vie je suis romantique et même sincère Ce sont des maladies et j'espère qu'elles s'opèrent Ou à la table familiale il manquera bientôt un couvert Je lui ai dis "je t'aime", mais elle n'était pas d'accord Avec ou sans moi le film de sa vie sera toujours hardcore Ne pleurez pas pour moi, j'étais déjà mort fuz' Citer
patapouf Posté(e) le 13 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 13 septembre 2005 ouah c'est .... déprimant Citer
mota Posté(e) le 13 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 13 septembre 2005 PoésieEcoute un peu ton cœur Il t'apprend la tendresse Que désir ton âme De la délicatesse Dieu a créé l'amour Au jour du 7ème jour Un amour si fragile Fabriqué en l'argile C'est écrit dans l'Evangile Retrouve dans ta tête Ton âme de poète Souviens-toi comme c'est chouette La parfum des violettes Un soir de paquerettes Suis mois ... là Tout n'est qu'ordre et beauté Luxe, calme et volupté Redonne un sens à ta vie En y mettant de la Po - é - sie Poésie, poésie, poésie ! Laisse battre ton cœur Il t'apprend la sagesse Laisse parler ton âme Elle désire des caresses Dieu a voulu t'aimer C'est pour ça qu'il t'as fait Avec de la terre glaise Ca c'est pas des foutaises C'est écrit dans la genèse Tu as besoin d'azur De grand large et d'air pur Alors fuis la menace Et phénomènes de masse Les cris de populasse Suis mois ... là Tout n'est qu'ordre et beauté Luxe, calme et volupté Redonne un sens à ta vie En y mettant de la Po - é - sie Poésie, poésie, poésie ! Suis mois ... là Tout n'est qu'ordre et beauté Luxe, calme et volupté Redonne un sens à ta vie En y mettant de la Po - é - sir Poésie, poésie, poésie ! Po - é - sie, poésie ! [/quotemsg] [:rofleuh] un classique Ou sinon, pour moi, pas difficile à deviner Une Charogne.Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme, Ce beau matin d'été si doux : Au détour d'un sentier une charogne infâme Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l'air, comme une femme lubrique, Brûlante et suant les poisons, Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique Son ventre plein d'exhalaisons. Le soleil rayonnait sur cette pourriture, Comme afin de la cuire à point, Et de rendre au centuple à la grande nature Tout ce qu'ensemble elle avait joint ; Et le ciel regardait la carcasse superbe Comme une fleur s'épanouir. La puanteur était si forte, que sur l'herbe Vous crûtes vous évanouir. Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride, D'où sortaient de noirs bataillons De larves, qui coulaient comme un épais liquide Le long de ces vivants haillons. Tout cela descendait, montait comme une vague, Ou s'élançait en pétillant ; On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague, Vivait en se multipliant. Et ce monde rendait une étrange musique, Comme l'eau courante et le vent, Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique Agite et tourne dans son van. Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve, Une ébauche lente à venir, Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève Seulement par le souvenir. Derrière les rochers une chienne inquiète Nous regardait d'un oeil fâché, Épiant le moment de reprendre au squelette Le morceau qu'elle avait lâché. Et pourtant vous serez semblable à cette ordure, A cette horrible infection, Étoile de mes yeux, soleil de ma nature, Vous, mon ange et ma passion ! Oui ! telle vous serez, ô reine des grâces, Après les derniers sacrements, Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses. Moisir parmi les ossements. Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine Qui vous mangera de baisers, Que j'ai gardé la forme et l'essence divine De mes amours décomposés ! Charles Baudelaire Citer
Simcamb Posté(e) le 13 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 13 septembre 2005 (1er post du sujet :x) Citer
Sn00py Posté(e) le 13 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 13 septembre 2005 Moi je veux de terrorisme à la téléDes bombes qui explosent dans mon quartier Des manifestations pour m'occuper dans les bouchons Des émeutes à la con pendant que je fais mes courses chez Champion De la violence gratuite quand je fais cuire mes frites Des massacres sanglants quand je mange mon boudin blanc Moi je veux des types barbus qui visitent des montagnes Des américains perdus loin de leur campagne Des avions dans les buldings le mardi matin Des trains qui explosent dans le métro du coin Moi je veux du nucléaire comme Damien Saez Des balles dans les écoles pour accompagner ma sauce bolognaise Moi je veux une colombe devenue noire de poudre à canon De peur, de sang, de cris des gens Moi je veux des chants de guerre Des cadavres par terre Des hommes meurtris Des enfants sans vie Moi je veux le monde d'aujourd'hui Celui qu'on a déjà Je veux des pays déchiré Partagé et mutilé Et le pire dans tout ça C'est que nous pauvres cons On ne peut rien y changer On crèvera tous comme ça Et nous pauvres cons On a plus qu'à crier Sinon ya aussi "Chanson poétique : La bite à Dudulle", mais bon... Citer
Simcamb Posté(e) le 13 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 13 septembre 2005 ...[/quotemsg]Un truc super bien aussi c'est mettre les auteurs et/ou les titres des chansons. Citer
Simcamb Posté(e) le 13 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 13 septembre 2005 By moi :x[/quotemsg]Bah GG alors :| [:edith] Fort inspiré peut-etre ? Citer
Sn00py Posté(e) le 13 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 13 septembre 2005 Un ptit peu [:xdddd] Citer
Roooh Posté(e) le 13 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 13 septembre 2005 bien ce poeme snoopy ! Citer
Sn00py Posté(e) le 13 septembre 2005 Signaler Posté(e) le 13 septembre 2005 Les larmes ont coulé pour la dernière foisDans mes mains est inscrit ce qu'il reste de ta foi De ce qu'un Dieu à un jour appeler humanité De ce que le temps à fini par tuer Aujourd'hui le soleil se couche pour la dernière fois Sur un monde détruit à cause de toi Les hommes se sont divisés pour mieux t'admirer Ils se sont massacrés pour mieux t'amuser Je voyais ton sourire sur ton visage sadique Comme un enfant tu jouais aux soldats de plastiques Tu laisser faire en regardant les flammes Qui réchauffaient le noir glacial de ton âme Tu inventais des histoires, tu écrivais des fables Qui rendaient tes paroles un peu plus vendables Mais du haut de ton trône tu nous écrasés Comme un château de cartes que tu avais soufflé Aujourd'hui ton jeu est fini Le peuple à changer les hommes ont compris Que derrière ta robe blanche se cache un fou dangereux Qui s'est présenté aux hommes comme s'appelant Dieu By moi. Je sais je suis vachement positif. Citer
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