Zoom sur... ce que sera le Paris Games Week 2011 !

[Exyntigor]

Suite à notre news du samedi 9 avril concernant le Paris Games Week 2011, nous avons contacté M. Jean-Claude Larue, délégué général du Syndicat des Éditeurs de Logiciels de Loisirs (le SELL), pour lui poser plusieurs questions concernant la seconde édition de ce qui s'est imposé comme le plus important rendez-vous français dédié aux jeux-vidéo. Fidèle à lui-même, sans langue de bois, il a accepté de répondre à nos interrogations. Point par point, retour sur les informations qui nous ont été communiquées et présentation de ce que sera le Paris Games Week 2011.

Quelle superficie ?

L'information est confirmée : le salon quittera le hall 1 (51 000m²) pour arriver dans le hall 3 (22 500m²). Pour autant, comme nous l'avions signalé, l'édition 2010 n'avait pas occupé la totalité du hall 1. M. Larue nous a ainsi fait savoir que l'année dernière 14 000m² d'exposition avaient été proposés. Cette fois-ci, tout le hall 3 sera réquisitionné. La surface d'exposition augmentera donc d'au moins 60%.

Nous nous demandions où s'installera l'ESWC et les 6 000m² qui lui seront alloués : la compétition se tiendra elle-aussi dans le hall 3.

Quel contenu ?

La nouvelle édition du Paris Games Week se structurera autour de trois pôles :

[*]Les constructeurs et éditeurs se partageront de 15 000 à 16 000m².

[*]La création française (studios, écoles, ...) sera représentée sur 2 000 à 3 000m². Jonathan Dumont (Président et organisateur du Festival du Jeu Vidéo) gérera, entre autres, cette partie. Cette année, il n'y aura donc pas de Festival du Jeu Vidéo.

[*]Enfin, l'ESWC occupera 6 000m². Pour rappel, on nous promet un espace de qualification optimisé pour les spectateurs, une zone dédiée aux partenaires ainsi qu'un amphithéâtre de 1 500 places faisant face à la grande scène.

Sur le site de MO5.COM, l'information est également confirmée : l'association proposera bien un stand au sein du salon.

En outre, Jean-Claude Larue nous a glissé avoir posé une option sur le hall 2, qui jouxte le hall 3. Il est en effet en discussion pour accueillir une "importante finale française qui occuperait 1 500 à 2 000m²" ! Des milieux bien informés parlent de la finale du FISE, le Festival International du Sport Extrême. Si l'information venait à se confirmer, les visiteurs pourront assister à du grand spectacle.

Question superficie, le Paris Games Week sera donc incontestablement plus grand que l'année dernière.

Quel positionnement sur la scène internationale ?

Samedi, nous comparions également l'E3 et la GamesCom au Paris Games Week en ces termes :

Soyons honnêtes : si les informations viennent à se confirmer, le Paris Games Week reste bien loin d'un E3 (67 000m² d'exposition) ou d'une GamesCom (120 000m²).

Exyntigor, samedi 9 avril

Jean-Claude Larue nous a fait part d'informations des plus intéressantes concernant les budgets de ces différents événement. Ceux de l'E3, l'événement mondial de l'industrie, sont sans commune mesure avec des stands à plusieurs millions d'euros. Des analystes considèrent que le budget total de l'événement dépasse les 100 millions de dollars ! Mais l'ancien vice-président de Polygram France de 1980 à 1985 le rappelle : l'inflation des coûts non maîtrisés avaient quasiment conduit à arrêter l’E3 pendant deux ans.

Le délégué général du SELL revient également sur la GamesCom et explique que les prix de location qui y sont pratiqués "n'ont rien à voir" avec Paris. Si le PGW s'alignait sur les prix de Cologne, il approcherait les 100 000m².

Autre précision, la GamesCom mélange exposition pour le grand public et espace de rencontres entre professionnels. En France, deux événements différents sont organisés par le SELL. Pour le grand public, il s'agit du Paris Games Week. Les professionnels, eux, se rencontrent à Cannes fin juin lors de l'IDEF. Alors qu'au départ l'IDEF avait accueilli 800 visiteurs la première année, pas moins de 3 500 personnes venant de 12 pays sont attendues cette année. Lors du salon cannois, il se traitera plus de 40% du chiffre d'affaires de l'industrie en Europe. L'IDEF illustre donc parfaitement la démarche de Jean-Claude et sa "volonté de montée en puissance" qui, selon lui, "seule assure la pérennité".

Quelles ambitions ?

Après avoir réussi à drainer 120 000 personnes en 2010, les organisateurs visent un nouveau record pour un salon français consacré aux jeux vidéo : atteindre les 150 000 visiteurs !

Comme le rappelle à juste titre Jean-Claude Larue, l'E3 existe depuis 1995 et, si la GamesCom n'en est "qu'à" sa troisième édition, elle s'est appuyée sur ce qui existait déjà à Leipzig (sept éditions de Games Convention). Le Paris Games Week est un salon récent, qui doit donc se développer progressivement... et qui n'a pas à rougir de ses chiffres. La Games Convention, pour revenir à elle, a mis trois ans à passer les 100 000 visiteurs, chose faite dès la première édition à Paris. Cette réussite a d'ailleurs surpris les gens du métier des salons en France puisque Jean-Claude Larue nous confie que le Directeur Commercial de VIPARIS a dit qu’il n’avait pas vu un tel succès depuis dix ans. Ceci explique sans doute pourquoi le Paris Games Week 2010 a reçu le "prix du salon de l’année 2010" et le "Grand Prix de la création" !

Après cinq éditions, le Festival du Jeu Vidéo tire donc sa révérence. Le Paris Games Week 2011 s'annonce ambitieux, plus grand et plus diversifié dans son contenu que la version 2010. Plus que jamais, il nous tarde d'y être pour découvrir, espérons le, de nombreuses surprises.

Pour rappel, le Paris Games Week se tiendra Porte de Versailles à Paris pendant les vacances de la Toussaint, du 21 au 25 octobre 2011.

Voir la news enti

[Weirdcong]

Excellent article. J'espère vraiment pouvoir y aller.

L'organisation a l'air d'être en béton armé, c'est d'autant plus une bonne chose que l'ESWC a vraiment une bonne base sur laquelle s'appuyer afin de nous offrir une compétition hors du commun comme en 2006 ou 2007.

[FoxDraxter]

Moi, je vais mettre des sous de côté pour pouvoir y être =)

[Exyntigor]

Retrouver une ESWC digne de ce nom et des studios plus petits, plus indépendants, ça me donne plutôt envie ! Si l'objectif est bien tenu, il y en aura du coup pour tous les goûts et ça pourrait vraiment être sympa