[Cinéma] Le Cinéma de Fritz Lang


NerZul

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Bonjour à tous,

Voilà, je voudrais vous parler d'un homme, un grand réalisateur que peut être vous n'avez jamais entendu parler ( hormis son film le plus célèbre M le Maudit ), Fritz Lang. Je crois qu'avant de se lancer dans une analyse plus détailler, il faut vous présenter l'homme en lui même, voici sa biographie pour commencer.

Fritz Lang - Biographie

(1890 -1976 )

Une jeunesse artistique :

Fritz Lang est né à Vienne en Autriche le 5 décembre 1890 dans une famille de la grande bourgeoisie. Il est le fils d'un entrepreneur en bâtiment viennois de confession catholique. Sa mère est d'origine juive, convertie au catholicisme. Il est lui-même baptisé dans la religion catholique. Il manifeste des dons pour la peinture et le dessin, et une grande passion pour les récits d'aventures, fables fantastiques, exotiques et policières. Tout cela se retrouvera quelques années plus tard, dans ses films. Cédant à la pression paternelle, il suit des cours d'architecture à Vienne. Mais il est plus attiré par la peinture, et part à Munich.

Il décide de rompre avec sa famille et entame un tour du monde qui va durer, selon ses dires, de 1908 à 1913. Il voyage en Extrême-Orient, en Europe, en Afrique du Nord. À son retour en Europe, il part pour la Belgique où il découvre le cinéma, puis pour Paris, capitale des arts à l'époque, où il gagne difficilement sa vie comme artiste peintre. La déclaration de guerre de 1914 et l'assassinat de Jean Jaurès le pousse à quitter la France. Il s'engage dans l'armée autrichienne et hospitalisé à Vienne après avoir été blessé sur le front Est. Il rencontre alors le cinéaste et producteur Joe May auquel il propose des scénarios, mais c'est le producteur Erich Pommer qui le fait entrer dans la compagnie de production allemande Decla, Deutsche Eclair, puis à la société UFA (Universum Film AG) et qui lui permet de réaliser ses premiers films.

Ses pas dans le muet :

Après La Métisse, Le Maître de l'amour et Harakiri d'après Madame Butterfly, Fritz Lang signe son premier succès, Les Araignées, un feuilleton d'aventures en deux parties qui annonce son style à venir : un langage esthétique fondé sur un jeu de prises de vues créant à l'arrière-plan de l'action des motifs géométriques qui ne sont pas sans rappeler certaines peintures abstraites de cette époque, un montage des plans en cadence et un travail sur les éclairages qui offrent des contrastes saisissants. C'est également l'époque où il rencontre Thea von Harbou, sa future femme et scénariste.

Thea von Harbou fut comédienne puis auteur de feuilletons littéraires. Son succès la pousse à devenir scénariste. Elle se marie avec Fritz Lang, et marque la carrière allemande du cinéaste. En 1920, il tourne La Statue qui Marche, avant de s'imposer avec Les Trois Lumières en 1921

Devenu l'un des plus importants cinéastes du pays, Fritz Lang signe une fresque de mystère et d'aventures qui a pour décor la République de Weimar, Docteur Mabuse le joueur, puis réalise un diptyque sur les grandes légendes germaniques, Les Nibelungen. Il tourne ensuite un film de science-fiction humaniste, Metropolis en 1926. Soutenue par des effets spéciaux spectaculaires et totalement inédits à l'époque, la vision a bien des égards prémonitoire d'une ville futuriste coupée en deux parties distinctes selon le rang social de ses habitants impressionne aujourd'hui encore. C'est sur le tournage de ce film que Lang perd un oeil et continue d'explorer la science-fiction avec la Femme sur la Lune en 1929

Les films de cette période s'inscrivent dans la mouvance du cinéma expressionniste allemand, notamment le Docteur Mabuse avec l'utilisation de décors peints en couleurs vives (bien que cela ne se voie pas en noir-et-blanc, cela influença sans doute le jeu des acteurs).

Un cinéma parlant du mal :

Son premier film parlant est M le maudit, réalisé en 1931. Le scénario, rédigé en partie par son épouse, spécialiste du feuilleton populaire, se réfère aux meurtres en série caractéristiques de cette époque troublée de l'histoire allemande. Ce sont le « drame du destin » et le thème du Bien et du Mal qui intéressent le cinéaste, auteur d'une réflexion fascinante sur les procédures de jugement :

une des scènes les plus fortes du film est en effet le procès du meurtrier, qu'interprète Peter Lorre, par un tribunal constitué par la pègre organisée et dans laquelle certains ont voulu voir une parabole du mouvement nazi. En fait, c'est la pourrissante société Weimar qui est ici dépeinte. Le pays est prit en étau par le nationalisme montant et le chômage, conséquence plus ou moins directe de la crise de 1929. On remarque que pour son premier film parlant, il utilise déjà la bande son comme élément dramatique, avec l'horloge évoquant l'attente et l'inquiétude de la mère d'Elsie, ou encore l'utilisation du Hall de Roi de la Montagne comme leitmotiv sifflé par l'assassin avant de passer à l'acte.

Le premier titre devait être Mörder unter uns, mais les nazis y virent une critique contre le régime et finirent par l'interdire quelques années plus tard bien qu'il ait change le nom de son oeuvre en M après avoir réalisé la scène où Peter Lorre se fait inscrire un M à la craie par un délinquant. Enfin, il faut signaler qu'il s'agit du film préféré de son auteur: '' mon film tout entier est un reportage. M est mon préféré '', ne cessera-t-il de répéter tout au long de sa vie, dans chaque entretien écrit ou audiovisuel. Il le dit à Brigitte Bardot dans Le Mépris de Jean-Luc Godard, film où il joue son propre rôle à la demande du cinéaste français. Ce film est également le plus grand succès commercial du cinéaste.

Inquiet de la montée grandissante du nazisme, il tourne une nouvelle aventure de Mabuse, Le Testament du docteur Mabuse en 1932 peu avant la prise du pouvoir par Hitler. Le personnage du Dr Mabuse renvoie directement au surhomme. Il est souvent interprété comme le portrait d'Adolf Hitler. Lang a fait un rapprochement qu'il ne dira que plus tard, en 1941, à la sortie de Man Hunt, son premier film anti-nazi, intentionnel, en faisant répéter par son personnage de malfaiteur séduisant de nombreuses phrases qui sont autant d'appel au crime.

Quand Adolf Hitler arrive au pouvoir, Thea von Harbou rejoint les rangs nazis. L'épouse de Lang est pétrie des idées nationalistes du III Reich. Joseph Goebbels, Ministre de la Propagande, convoque Lang pour lui proposer d'être à la tête du département cinéma de son ministère, donc du cinéma allemand. À cette époque, il est le cinéaste le plus populaire de l'Allemagne, et mondialement connu. Selon ses dires, Fritz Lang décline poliment l'offre en précisant que sa mère est juive. Goebbles lui répond : " ce qui est juif, nous en déciderons ". Il quitte l'Allemagne quelques heures après cet entretien car il sait très bien qu'un refus aurait des conséquences très graves. Il s'exile à Paris, où il réalise Liliom. Le 6 juin 1934, il part pour les États-Unis, afin de marcher sur les traces de Friedrich Murnau, Ernst Lubitsch, Joseph Von Sternberg et Erich Von Stroheim, autres cinéastes allemands et viennois, exilés à Hollywood.

La carrière américaine :

À Hollywood, Fritz Lang réalise d'abord une trilogie réaliste et sociale, Fury, un pamphlet sur le lynchage et la volonté de puissance, J'ai le droit de vivre, une tragédie sur un couple pourchassé par la police et Casier judiciaire, une fantaisie sur l'inutilité du vol. Le producteur Darryl Francis Zanuck lui permet de tourner deux westerns où il intègre son thème favori, la vengeance. Il tourne ainsi Le Retour de Frank James et Les Pionniers de la Western Union. Il enchaîne ensuite plusieurs oeuvres combattant le nazisme comme Chasse à l'homme, Les bourreaux meurent aussi, Espions sur la Tamise et Cape et Poignard sur une durée de cinq ans.

Fritz Lang aborde également la psychanalyse dans des films noirs teintés d'onirisme, tels La Femme au portrait, La Rue rouge , remake de La Chienne de Jean Renoir, Le Secret derrière la porte..., une intrigue à caractère psychanalytique. À l'exception d'un film de guerre, Guérillas, d'un western romantique avec Marlene Dietrich, l'Ange des maudits et d'un film d'aventures, les Contrebandiers de Moonfleet, il tourne surtout des mélodrames, des films à suspense et des films noirs de 1953 à 1956

Le retour en Allemagne :

À la fin des années cinquante, Fritz Lang revient en Allemagne pour signer un superbe film d'aventures exotiques en deux parties et en couleurs, le Tigre du Bengale en 1959 et le Tombeau hindou, puis ressuscite une dernière fois Mabuse pour signer un film sévère, haletant et contestataire sur l'Allemagne contemporaine, le Diabolique docteur Mabuse en 1960. Il meurt le 2 août 1976 et il repose au cimetière du Forest Lawn Memorial Park des collines d'Hollywood à Los Angeles en Californie.

Des commentaires ?

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J'ai vu M Le Maudit.

Hormis le côté technique qui date énormément je l'ai trouvé très bon. Il est vrai que la scène du procès est particulièrement poignante.

On a d'un côté le violeur et meurtrier des petites filles et de l'autre plusieurs dizaines de "jurés" paniqués (les gens ont peur de tout) qui condamnent l'homme, qui est ici déjà prisonnier de lui-même.

Pour l'époque et même encore aujourd'hui, il s'agit d'un sujet abordé d'une façon très osée, puisque le personnage de M nous inspire pitié plus que haine, à l'inverse peut-être d'un peuple allemand déboussolé par la peur dans laquelle baigne le pays.

J'ai pas eu l'occasion de voir d'autres film de Lang, mais je recommande chaudement M à qui est assez ouvert d'esprit pour apprécier le contenu du film avant de l'avoir condamné pour son aspect pas très attrayant.

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Arf, je connais Fritz Lang parce qu'une amie avait fait son TPE dessus, et je voulais voir M le maudit qui était passé il y a quelques mois sur arte, mais j'ai finalement pas pu.

Comme je suis dans une période où je regarde plein de vieux films, et les préfère aux films actuels, il va falloir que je l'ajoute à ma liste de films à voir.

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thamieuz3r0

Hormis le côté technique qui date énormément

Aaah il faut aussi que je parle de la technique de réalisation qui suit un concept spécial des années de crises en Allemagne, c'est l'expressionisme, j'en parlerai un peu plus tard.

Oui, la scène du procès est très interressante avec M qui se défend à travers une très longue tirade, chapeau de la part de Peter Lorre. Mais ce n'est parce qu'il a été mené à la baguette par Fritz Lang. Il a d'ailleurs été nommé par les équipe de tournage comme " Tyran ". Il devaient d'ailleurs à un moment du tournage faire cuire une soupe pour dire au réalisateur que c'est l'heure de manger ( faut pas lui dire en face ! lol )

thamieuz3r0

qui est ici déjà prisonnier de lui-même.

J'en parlerais, j'en parlerais dans une analyse.

Melisse

Arf, je connais Fritz Lang parce qu'une amie avait fait son TPE dessus, et je voulais voir M le maudit qui était passé il y a quelques mois sur arte, mais j'ai finalement pas pu. Comme je suis dans une période où je regarde plein de vieux films, et les préfère aux films actuels, il va falloir que je l'ajoute à ma liste de films à voir.

Si tu pouvais me dire ce qu'elle avait développé si tu sais parce que ça m'interresse ^^ Je veux dire, moi aussi j'ai du faire un dossier sur ce réalisateur et je me demande des fois ce qu'on fait les autres ( surtout que pour les TPE il y a de l'oral, donc des connaissances autres que savoir la Bio de Fritz Lang ).

Bon je liste un peu les films qu'il a fait et ce qui est interressant à voir c'est la profusion des films durant les années 20s. Et parmi ceux là, des grands classiques comme le Docteur Mabuse ( attention 4h30 )

Fritz Lang - Filmographie

En Allemagne :

- 1917 : - Mariage à l'Excentric-Club (Die Hochzeit Im Exzentrik-Klub) de Joe May, scénario

- Hilde Warren et la Mort (Hilde Warren Und Der Tod) de Joe May, scénario

- 1918 : - Mienne est la vengeance (Die Rache Ist Mein d'Alwin Neuß), scénario

- Mendiants (Sarl Die Bettler GmbH) d'Alwin Neuß, scénario

- 1919 : - Wolkenbau Und Flimmerstern de Josef Coenen, scénario

- La Métisse (Halbblut), réalisation et scénario

- Le Maître de l'amour (Der Herr der Liebe), réalisation

- Danse de mort (Totentanz) d'Otto Rippert, scénario

- La femme aux orchidées (Die Frau Mit Den Orchideen), scénario

- La Peste à Florence (Die Pest in Florenz), scénario, réalisation Otto Rippert

- Les Araignées - 1 : Le Lac d'or (Die Spinnen - 1. Teil: Der Goldene See), réalisation et scénario

- Harakiri, réalisation

- 1920 : - La Statue qui Marche,( Das Wandernde Bild ), réalisation et scénario avec Thea von

Harbou ( comme pour tous les films allemands de Lang, de celui-ci au Testament du Docteur Mabuse en 1933 )

- Les Araignées - 2 : Le Cargo de diamants (Die Spinnen - 2. Teil: Das Brillantenschiff), réalisation et scénario

- 1921 : - Coeurs en lutte (Kämpfende Herzen), , réalisation et scénario

- Le Tombeau Hindou (Das Indische Grabmal) de Joe May, scénario

- Les Trois Lumières (Der Müde Tod), réalisation et scénario

- 1922 : - Docteur Mabuse le joueur (Dr Mabuse der Spieler), 1ère partie : Le grand joueur,

un tableau de ce temps ; 2ième partie : Inferno, Un jeu de nos contemporains, scénario et réalisation

- 1924 : - Les Nibelungen : Siegfried (Die Nibelungen: Siegfried), réalisation

- La vengeance de Kriemhild, Kriemhilds Rache, réalisation

- 1927 : - Metropolis, réalisation

- 1928 : - Les Espions (1928) (Spione), réalisation

- 1929 : - La Femme sur la lune (Frau im Mond), réalisation

- 1931 : - M le maudit (M), réalisation et scénario

- 1933 : - Le Testament du docteur Mabuse (Das Testament des Dr. Mabuse), réalisation

- 1934 : -Liliom, réalisation

Aux États-Unis :

- 1936 : - Furie (Fury), réalisation et scénario

- 1937 : - J'ai le droit de vivre (You Live Only Once), réalisation

- 1938 : - Le Casier judiciaire (You and Me), réalisation

- 1940 : - Le Retour de Frank James (The Return of Frank James), réalisation

- 1941 : - Les Pionniers à la Western Union (Western Union), réalisation

- Chasse à l'homme (Man Hunt), réalisation

- 1943 : - Les Bourreaux Meurent Aussi (Hangmen Also Die ! ), réalisation et sujet original

- 1944 : - Espions sur la Tamise (Ministry of Fear), réalisation

- La Femme au portrait (The Woman in the Window), réalisation

- 1945 : - La Rue rouge (Scarlet Street), réalisation et production

- 1946 : - Cape et poignard (Cloak and Dagger), réalisation

- 1948 : - Le Secret derrière la port( The secret Beyond the Door), réalisation

- 1949 : - The House by the River, réalisation

- 1950 : - Guérillas (American Guerrilla in the Philippines) , réalisation

- 1951 : - L'Ange des maudits (Rancho Notorious), réalisation

- 1952 : - Le démon s'éveille la nuit (Clash By Night), réalisation

- 1953 : - La Femme au gardénia (The Blue Gardenia), réalisation

- Règlement de comptes (The Big Heat), réalisation

- 1954 : - Désirs humains (Human Desire), réalisation

- 1955 : - Les Contrebandiers de Moonfleet (Moonfleet), réalisation

- 1956 : - La Cinquième Victime (While The City Sleeps), réalisation

- L'Invraisemblable Vérité (Beyond a Reasonable Doubt), réalisation

En République Fédérale d'Allemagne dès son retour

-1958 : - Le Tigre du Bengale (Der Tiger von Eschnapur), réalisation et scénario

- 1959 : - Le Tombeau hindou (Das indische Grabmal), réalisation et scénario

- 1960 : - Le Diabolique docteur Mabuse (Die tausend Augen des Doctor Mabuse), réalisation

et scénario

Par ailleurs, Fritz Lang interprète son propre rôle dans Le Mépris de Jean-Luc Godard (1963)

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Bon, je vais vous présenter le sujet de mon analyse en postant l'intro. Vu le sujet, je crois qu'il vaut mieux faire pas petit bout.

THEMATIQUE DU CORPS EN TROP

INTRODUCTION :

Le cinéma et société ont une relation de l'invisible et du visible. Le cinéma est un miroir promené de la société, absorbant les préoccupations de la société et les renvoyant par des images plus ou moins déformées. Le cinéma est un acteur qui influence la société, car il a prise sur l'imagination du spectateur. Il y a pour certains films une terrible impression de réalité, comme nous l'a montré l'Exorciste, film qui a provoqué la mort de quelqu'un. Le cinéma produit une vision du monde, une révélation, comme si le sens du film débordait. Il signifie par ce qu'il montre et ce qu'il ne montre pas. Il, a de façon plus ou moins bien faite, une intention de montrer quelque chose. Nous montrons des choses qui se montrent, la société dans laquelle nous vivons, et aussi ce qu'on ne montre pas, l'inceste par exemple qu'on n'ose pas confronter au regard du spectateur.

Le problème de la société est la recherche du bouc-émissaire pour justifier les incidents dont nous sommes victimes. Un groupe, un corps est responsable de ce qui nous arrive, il faut le trouver et l'éliminer pour que tous nos problèmes soient résolus. La thématique du corps en trop est très présent et s'est d'ailleurs montré dans bon nombre de films et réalisateurs des années 20 - 30, principalement en Allemagne. Ces films tournent toujours autour de l'encombrement corporel, donc un corps en surplus à exclure ou à faire disparaître. Comment se débarrasser du corps en trop ?

Dans Le Dernier des Hommes de Murnau ( 1924 ), le portier, vieux, esquinté par sa besogne, est un corps encombrant pour l'hôtel qui décide de le faire disparaître du regard des clients en le réduisant à la plus basse tâche, celle de " monsieur pipi ". Il perd son uniforme, son corps en terme de valeur, car il était respecté dans le quartier grâce à celui-ci. On se débarrasse de lui physiquement et moralement. L'élimination est posée, mais pas achevée.

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