Je me pose la question de la légalité d'une telle mesure. Lorsque le jeu a été acquit (fusse en 1999), il n'a pas été stipulé que l'acheteur aurait également à supporter de la publicité tôt ou tard.
Mais nous savons tous que la légalité, ça veut pas dire grand-chose en informatique et sur le net. Ni pour les amateurs d'eMule, ni pour les entreprises comme Microsoft et ses abus de position dominante.
Economiquement, Valve profite largement du développement de sa plateforme novatrice. Car lorsque vous achetez Prey ou Aquarium Bobble machin truc via Steam, il y a forcément un petit pourcentage qui rentre dans leurs poches. Je dirais un bon tiers du prix (grossomodo ce que ramasse Leclerc lorsque vous achetez un jeu en grande surface; c'est la part de la distribution).
Je trouve donc fallacieux de dire que les pauvres gars de Valve sont bien obligés de mettre dans la pub dans un jeu a-c-h-e-t-é pour pouvoir faire face à la concurrence et améliorer leur plateforme.
La vraie raison, c'est que c'est une mine à fric potentielle, point barre. L'économie et la stratégie d'entreprise, c'est pas les bisounours.
Quels sont les risques? Des joueurs partiront sans doute, oui. Alors une partie pourra être captée par CSS. Mais la plupart continueront à jouer car ce sont des nerds de CS. Le calcul est judicieux: Valve n'a pratiquement rien à perdre à essayer la pub sur 1.6.
Nous si.