L'Atari 520 ST premier du nom est la réplique d'Atari au succès grandissant du Macintosh d'Apple. Le 520STf reprends la technique originelle du 520ST et en corrige les plus gros défauts : Le lecteur de disquette externe et le système d'exploitation maintenant en ROM.
Le succès fut immédiat, mais pas vraiment au niveau professionnel. En effet, le GEM (Graphic Environment Manager de chez Digital Research) n'équivaut pas le MacFinder du Macintosh par sa beauté et sa simplicité d'utilisation. De plus, son aspect monobloc avec clavier incorporé à l'unité centrale ne faisait décidemment pas professionnel.
Peu de changements coté technique, l'Atari 520STf propose toujours un Motorola 68000 (16/32 bits) cadencé à 8 MHz, comme le Macintosh, mais également 512 Ko de RAM pour le 520STf et 1024 Ko (1 Mo) pour le 1040STf, un record pour l'époque, et 192 Ko de ROM contenant le système d'exploitation. Il n'est donc plus utile de booter sur disquette et l'Atari STf peut donc fonctionner seul.
Le 68000 est épaulé de plusieurs circuits gérant les entrailles et les nombreuses entrées-sorties du 520STf. Un Motorola 68901 s'occuppe des interruptions internes, un circuit vidéo gère trois modes graphiques : 320x200 points en 16 couleurs parmis 512, 640x200 en 4 couleurs parmis 512 et 640x400 en monochrome. Ce dernier mode n'étant accessible que sur un moniteur spécialisé, car les télévisions et moniteurs standards ne pouvent afficher cette résolution sans entrelacement. Le type de moniteur connecté est immédiatement reconnu et la résolution graphique adaptée choisie. Pour le son, le 520STf utilise un circuit sonore Yamaha YF-2192 compatible avec la gamme des processeurs sonores General Instruments AY-3-8912, et émet 3 voies sur 8 octaves en plus d'un générateur de bruits blanc.
Là ou la gamme des Atari ST à toujours fait la différence auprès des musiciens professionnels, c'est que même les modèles de base propose de série des prises MIDI In et MIDI Out, permettant de relier les Atari ST à des chaînes d'instruments MIDI, et de les diriger via des programmes tels que CuBase, Pro24 etc.
L'Atari 520STf subit rapidement une amélioration en passant son lecteur de disquettes en double face, 726 Ko formatés, compatible MS-DOS (à quelques détails près).
On vit rapidement apparaitre sur le 520STf des jeux d'un genre nouveau, tels que The Pawn, Brataccas, Dungeon Master, L'Arche du Capitaine Blood, Xenon, etc. ainsi qu'un grand nombre d'utilitaires semi-professionnels, et ce grâce aux ressources disponibles sur le 520STf et son faible prix.
Rien à ajouter, les Atari ST sont de très bons ordinateurs, quelles que soient les machines de la gamme. Une mention spéciale pour les 520ST et 520STm, peu courants.
Spécifications techniques
Constructeur Atari (Usa)
Microprocesseur Motorola 68000 (16 bits) à 8 MHz
Mémoire vive (RAM) 512 Ko
Mémoire morte (ROM) 192 Ko
Affichage texte 40x25
80x25
80x50
Capacités graphiques 320x200 16 couleurs parmis 512
640x200 en 4 couleurs parmis 512
640x400 en monochrome (moniteur dédié)
Capacités sonores Yamaha YF-2192 3 voies bruit, 8 octaves
Clavier Azerty pseudo-mécanique, avec touches de fonctions, d'édition et pavé numérique
Interfaces Imprimante Parallèle
Péritel RGB
2 Ports Joysticks
Port cartouche 128 Ko
Port disque dur
Port série RS232
2 Prises MIDI
Port lecteur de disquettes
Périphériques Lecteur de disquette externe
Imprimantes
Disque dur
Souris
Logiciels Jeux et utilitaires semi-professionnels
Dimensions ?
Poids ?
Mise en vente Fin 1985
Prix 3490 F. (puis rapidement 2990 F.) (environ 747 euros de maintenant : table de conversion INSEE 2001)