Merci merci bon bah c'est parti
Cadavre exquis : Chapitre 2 - Pas de titre
J’étais tellement envoûté(e) par cette lumière que je n’ai vu ni entendu le camion de pompier qui arrivait à toute allure, la pluie et le tonnerre n’aidant en rien. Heureusement que le conducteur était assez réactif pour m’éviter au dernier moment. Il faut dire que la visibilité était tellement réduite qu’il aurait été difficile ne serait-ce que de voir le camion de pompier débouler.
Sain et sauf sur le trottoir, j’étais en train de suivre du regard cette lumière, essayant de m’imaginer l’intérieur de la maison. Par un temps pareil personne n’était dehors, et c’était à mon avantage … La lumière se trouvait maintenant à l’étage, c’est à ce moment là que je choisis donc de pénétrer la demeure. M’assurant que personne ne m’avait vu, je fis le tour de jardin et réussis à ouvrir la porte-fenêtre en bois. Un chose était bien, pour les gens comme moi, dans cette résidence : les portes-fenêtres en bois, rien de plus facile à forcer avec un petit pied de biche.
Pour essayer d’éviter toute trace de mon passage, j’avais laissé mes chaussures à l’extérieur, c’est sûr que la boue sur la moquette, ce n’est pas ce qu’il y a de plus discret …
Il n’y avait pas un bruit dans cette maison, les bruits de pas de la personne à l’étage étaient à peine audibles. Je commençais à regarder un peu autour de moi, j’étais dans le salon. Les meubles étaient agréablement disposés, d’une manière peu commune certes, mais l’effet donné était on ne peut plus charmant. J’essayais de distinguer les différents éléments de la pièce, mais il faut dire que le noir total n’aidait pas. Sur ma gauche j’arrivais à reconnaître la cuisine, de type américaine. Sur la droite, la pièce toute en longueur menait sur ce qui semblait être l’entrée avec l’escalier menant à l’étage.
Ca commençait à s’agiter au dessus, j’avais l’impression que nous n’étions pas que deux dans la demeure … Des bruits de pas se rapprochaient. L’escalier grinçait sous le poids de la personne. Je dus vite masquer ma présence, mais la porte-fenêtre me causa quelques problèmes …
Il ne fallait surtout pas qu’on me trouve le premier, j’avais besoin de l’effet de surprise sinon j’étais fichu. Tant bien que mal je réussis à bloquer la porte-fenêtre dans une position laissant croire à la fermeture de cette dernière, espérant qu’il n’y ait à l’étage aucune fenêtre ouverte ou alors qu’aucun coup de vent ne survienne, ce qui la ferait s’ouvrir complètement. J’étais caché derrière le canapé, positionné devant la porte-fenêtre et je sentais bien le léger courant d’air causé par la faible ouverture de celle-ci, je n’y avais pas pensé mais il est vrai que l’air de la pièce avait été quelque peu refroidi, serait-ce un détail qui n’échapperait pas à la personne qui se rapprochait encore et encore ? J’espérais que non …
Cette personne commençait à arriver en bas de l’escalier, mon cœur battait à vive allure, j’essayais de maintenir ma respiration ou du moins de respirer le moins fort possible. Je penchais la tête sur le côté du canapé pour voir ce qu’il en était, la lumière commençait à se faire plus vive, toujours à bouger dans tous les sens, la personne fit son apparition.
Edit: j'ai essayé d'aérer de façon cohérente, toute remarque est la bienvenue ^^ et puis faut pas être trop méchant avec moi, c'est pas mon domaine ^^
